ISTOIRE
DU CULTE DES IMAGES
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IMAGES
TAILLÉES DANS LA BIBLE
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«20,
3-4 Vous n’aurez point de dieux étrangers devant moi. Vous ne
ferez point d’image taillée, ni aucune figure de tout ce qui
est en haut dans le ciel, et en bas sur la terre, ni de tout ce
qui est dans les eaux sous la terre»
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«18
Tu feras deux chérubins d'or ; tu les feras d'or battu, aux deux
extrémités du propitiatoire.
19 Fais un chérubin à l'une des extrémités et un chérubin à l'autre extrémité ; vous ferez les chérubins sortant du propitiatoire à ses deux extrémités» |
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8
Et Yahweh dit à Moïse : «Fais-toi un serpent brûlant et
place-le sur un poteau ; quiconque aura été mordu et le
regardera, conservera la vie»
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CHAPITRE 6 . 18 Le bois de cèdre à l'intérieur de la maison était sculpté en coloquintes et en fleurs épanouies; tout était cèdre; on ne voyait pas la pierre. . 23 Il fit dans le sanctuaire deux chérubins de bois d'olivier sauvage, ayant dix coudées de haut. 24 Une des ailes de chaque chérubin avait cinq coudées, et la deuxième aile du chérubin avait cinq coudées; il y avait dix coudées de l'extrémité d'une de ses ailes à l'extrémité de l'autre. 25 Le second chérubin avait aussi dix coudées. Même mesure et même forme pour les deux chérubins. 26 La hauteur d'un chérubin était de dix coudées; et de même pour le deuxième chérubin. 27 Salomon plaça les chérubins au milieu de la maison intérieure, les ailes déployées; l'aile du premier touchait à l'un des murs, et l'aile du second chérubin touchait à l'autre mur, et leurs autres ailes se touchaient, aile contre aile, vers le milieu de la maison. 28 Et Salomon revêtit d'or les chérubins. 29 Il fit sculpter en relief, sur tous les murs de la maison, tout autour, à l'intérieur comme à l'extérieur, des chérubins, des palmiers et des fleurs épanouies. 30 Il revêtit d'or le sol de la maison, à l'intérieur comme à l'extérieur. 31 Il fit à la porte du sanctuaire des battants de bois d'olivier sauvage; l'encadrement avec les poteaux prenait le cinquième du mur. 32 Sur les deux battants en bois d'olivier sauvage, il fit sculpter des chérubins, des palmiers et des fleurs épanouies, et il les revêtit d'or, étendant l'or sur les chérubins et sur les palmiers. 33 De même il fit, pour la porte du temple, des poteaux de bois d'olivier sauvage, qui prenaient le quart du mur, 34 et deux battants en bois de cyprès; le premier battant était formé de deux feuillets qui se repliaient; le deuxième battant était pareillement formé de deux feuillets qui se repliaient. 35 Il y sculpta des chérubins, des palmiers et des fleurs épanouies, et il les revêtit d'or, adapté à la sculpture. 36 Il bâtit le parvis intérieur de trois rangées de pierres de taille et d'une rangée de poutres de cèdre. . CHAPITRE 7 . --MOBILIER DU TEMPLE-- . 29 sur les panneaux qui étaient entre les châssis, il y avait des lions, des taureaux et des chérubins; et sur les châssis, par en haut, un support, et au-dessous des lions, des taureaux et des chérubins pendaient des guirlandes. . |
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1er
SIÈCLE
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LXXXV,
165).
Eudoxie
était la femme de l’empereur régnant d’Orient Théodose II
(401-450) et Pulchérie, la sœur de ce même empereur.
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La
première s’était rendue en Terre Sainte pour accomplir un vœu
et puisqu’il est connu par ailleurs qu’elle était de retour à
Constantinople en 439, le mot «envoya» implique que l’image
arriva à Constantinople avant cette date. Sainte Pulchérie
avait fait construire trois églises à Constantinople et dans la
plus importante, celle des Hodigoi, elle fit installer avec
honneur le portrait envoyé par sa belle sœur et appelé dès
lors Hodigitria.
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D’autres
sources nous informent que cette image était peinte à
l’encaustique sur une grande et lourde planche de bois et qu’il
y a eu lieu de penser qu’il s’agissait d’une de ces imagines
clipeatae, si appréciées à l’époque impériale, qui
consistaient en une pièce de bois ronde portant la tête seule,
peinte plus grande que nature. Il semble ajoute-t-elle qu’à
Constantinople elle ait été « complétée » par des artistes
locaux qui auraient inséré ce visage dans un tableau plus
important comprenant aussi l’enfant Jésus.
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Vénérée
avec une intense dévotion par des foules venues même de Russie,
d'Égypte ou de la Péninsule Ibérique, elle fut jusqu’en 1453
protagoniste de rites particuliers et couverte d’honneurs. A
cette date les Turcs, ayant pris Constantinople, la brisèrent à
coups de hache et la jetèrent dans les eaux du Bosphore.
Heureusement diverses copies en avaient été faites.
L’une
d’elles «la Vierge de la Passion» œuvre de l’artiste
Grégoire est vénérée à Moscou et a été l’objet de
miracles, mais la plus célèbre au monde est l’image connue
sous le nom de «Notre Dame du Perpétuel Secours» aujourd’hui
à l’église Saint Alphonse à Rome où elle est arrivée à la
suite d’un nombre extraordinaire de prodiges, cause et
conséquence de miracles exceptionnels que nous rapporte l’abbé
Nicolas Pinaud dans le numéro 41 du «Sel de la Terre».
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Selon
des traditions, Saint Luc a peint à trois reprises la Vierge,
ouvrant la voie aux icônes peintes. C’est à l’une de ces
icônes, acquise en Palestine par la femme de Théodose II et
rapportée à Constantinople, que remonterait le type, très
populaire, de la «Vierge Hodigitria», Vierge qui indique la Voie
(le Christ enfant sur le bras gauche, la main droite ramenée
devant le buste, désignant le Christ).
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Plusieurs
icônes sont traditionnellement attribuées à Saint Luc. Entre
autres, les icônes Russes de la Vierge de Vladimir, de Jérusalem,
de Tikhvine, de Smolensk, ainsi que, en Pologne, la Vierge de
Czestochowa. Les icônes russes de la Vierge correspondent à des
compositions iconographiques différentes.
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I
de Iessous > Jésus
CH de CHristos > Christ TH de THéou > Dieu Y de hYios > Fils S de Soter > Sauveur . On peut résumer cette formule par «Jésus Christ le sauveur et le fils de Dieu». .
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Le poisson, comme tout bon Chrétien, a toujours les yeux ouverts et est le seul animal dont la croissance ne s'arrête jamais, à l'image de la foi du Chrétien. D'autre part, le poisson était autrefois le symbole de l'eau du baptême.
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Dans la culture juive biblique, l'eau évoque la bénédiction de Dieu, comme cette eau qui fait fleurir le désert, et calme notre soif. Le poisson est l'image même de la créature qui vit tout entièrement plongée dans l'eau, c'est ainsi une image du croyant qui vit tout entier plongé dans la bénédiction de Dieu. . Dans la culture grecque le dauphin (que l'on considérait comme un poisson) était l'image du sauveur puisqu'il arrivait que des dauphins sauvent des naufragés en les portant jusqu'à la rive. L'ichtus est un symbole représentant un poisson formé de deux arcs. Les premiers chrétiens persécutés par les autorités romaines l'utilisaient comme code secret pour se reconnaître entre eux ; lors des rassemblements, les premiers chrétiens à arriver traçaient une courbe sur une roche, un arbre ou au sol, et les suivants traçaient une seconde coube, complétant l'ichtus et confirmant ainsi leur identité. À l'époque, les grecs utilisaient aussi un symbole similaire pour indiquer des funérailles, donc utiliser l'ichtus donnais une légitimité apparente aux rassemblements chrétiens. |
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IIème
SIÈCLE
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Dès
les premiers siècles, les chrétiens représentaient graphiquement
divers thèmes du mystère de notre salut. L'art des catacombes a un
caractère symbolique ou «significatif» (Weidlé) décrivant
l'expérience sacramentelle de l'Initiation chrétienne et de la
Rédemption comme par exemple le Bon Pasteur, la colombe, le Poisson,
la vigne, la lyre, l'ancre l'arche, le navire et surtout la croix.
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LE
CHRISME
. Le chrisme est formé des lettres khi (X) et rhô (P) ; ces majuscules grecques sont les premières lettres du mot Christ ; les lettres alpha et omega signifient que le Christ est à l'origine de toute chose. |
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Au
départ, le
signe se Croix
se
faisait en traçant une petite croix sur le front avec un doigt, le
pouce ou l'index de la main droite. Bien qu'il soit difficile de dire
exactement quand le passage de la petite croix sur le front à la
pratique moderne consistant à faire une croix plus grande partant du
front à la poitrine et d'une épaule à l'autre
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9
Et Moïse dit à Josué : «Choisis-nous des hommes, et va
combattre Amalec ; demain je me tiendrai sur le sommet de la
colline, le bâton de Dieu dans ma main»
10 Josué fit selon que lui avait dit Moïse, il combattit Amalec. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline. 11 Lorsque Moïse tenait sa main levée, Israël était le plus fort, et lorsqu'il laissait tomber sa main, Amalec était le plus fort. 12 Comme les mains de Moïse étaient fatiguées, ils prirent une pierre, qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus ; et Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; ainsi ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil. 13 Et Josué défit Amalec et son peuple à la pointe de l'épée. 14 Yahweh dit à Moïse: «Écris cela en souvenir dans le livre, et déclare à Josué que j'effacerai la mémoire d'Amalec de dessous le ciel» |
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3 «Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau, sur le front, les serviteurs de notre Dieu».
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4 et on leur ordonna de ne point nuire à l'herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n'ont pas le sceau de Dieu sur leur front.
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1 Je regardai encore et voici que l'Agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur le front. |
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nous
nous couchons, quand nous nous reposons, à chacune de nos
activités, nous nous marquons le front avec le signe de la Croix»
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Les chrétiens sont appelés les «adorateurs de la croix» (TERTULLIEN) |
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IIIème
SIÈCLE
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Le
IIIème siècle marqua un tournant. Les catacombes et les sarcophages
se couvrirent bientôt d'images. On y trouvait, notamment, la
représentation du Bon Pasteur et celle de la Vierge à l'enfant.
Désormais, les chrétiens acceptaient les images, du moment que
celles-ci proposaient un enseignement catéchétique. Mais, ce type
d'enseignement par les images ne faisait pas encore l'unanimité.
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Dès
le triomphe du christianisme sous Constantin (280/337), se
développe la coutume de représenter le Christ et les saints et
de placer ces images dans les églises.
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«Venez
à mon aide, peintres fameux des exploits héroïques. Rehaussez
par votre art l'image imparfaite de ce stratège ; faites briller
avec les couleurs de la peinture l'athlète victorieux que j'ai
représenté avec trop peu d'éclat ; je voudrais être vaincu par
vous dans le tableau de la vaillance du martyr : je me réjouirais
d'être aujourd'hui surpassé par votre talent.
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Montrez-nous le lutteur brillamment en votre image ; montrez-nous les démons poussant des hurlements, car ils sont aujourd'hui, grâce à vous, abattus par les victoires des martyrs ; faites-leur voir encore cette main ardente et victorieuse. Et représentez aussi sur votre tableau Celui qui préside aux combats et donne la victoire, le Christ» (Oratio in S.Barlaam P.G. XXXI, col. 488-489). . Une autre parole de St. Basile eut une fortune particulière et devint l'un des arguments traditionnels les plus décisifs pour les défenseurs des images sacrées : «L'honneur rendu à l'image passe à celui que l'image représente» (De Spiritu Sancto, XVIII 45, P.G. 32, col. 149 C) |
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VIe
SIÈCLE
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Au
VIe siècle, le culte des images est attesté par de nombreux
monuments et témoignages d'écrivains ecclésiastiques.
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Celui
qui craint Dieu honore par conséquent et vénère et adore comme
Fils de Dieu le Christ notre Dieu, et la représentation de sa
croix et les images de ses saints» (Cité au 2nd Concile de
Nicée, P.G. XCVIII, col. 1600).
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chose
d'apprendre par le moyen de l'image à qui doivent aller nos
adorations. Or ce que l’Écriture est pour ceux qui savent lire,
l'image l'est pour les illettrés...» (SAINT GRÉGOIRE Epist. 1.
9 épist. IX P.L. LXXVII col. 949).
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VIIe
SIÈCLE :
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LES
ABUS
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Souvent
hélas, le culte des images se mêle de superstitions et d'abus qui
expliqueront en partie la réaction iconoclaste :
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SAINT
ANASTASE LE SINAÏTE(?/700)
«Beaucoup pensent, que le baptême est suffisamment honoré par ceux qui entrent dans une église, baisant toutes les icônes, sans prêter attention à la liturgie et au service divin». |
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LE
SYNODE EN TRULLO EN 691 ET LES ICÔNES
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Le
concile in Trullo ou Quinisexte se réunit de 691 à 692 dans la
prolongation des IIe et IIIe conciles œcuméniques de
Constantinople, réunis en 553 puis en 680-681. Convoqué à
l'initiative du seul l'empereur Justinien II, il ne rassemble que
des évêques orientaux, et son but principal est la réforme des
mœurs du clergé.
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Le
concile s'ouvre à l'automne 691 dans une salle à coupole du
palais impérial, d'où le nom de in Trullo. Il rassemble 220
évêques, dans leur grande majorité (183) issus du patriarcat de
Constantinople.
Le
canon 82 du synode de Trullo semble indiquer que déjà à cette
époque existaient des discussions sur le culte des icônes. Le
texte du document se réfère à l'image de Christ, qui implique,
selon les Pères du concile, une confession de foi dans le
caractère historique du mystère de l'incarnation.
Le
concile in Trullo déclare les images vénérables, mais prescrit
de ne plus représenter Jésus-Christ sous la forme d'un agneau :
« ...Nous décrétons de représenter désormais sur les images
le Christ notre Dieu dans sa figure humaine (et non plus sous la
figure d'un agneau) afin de considérer par cette représentation
la hauteur de l'humiliation du Verbe de Dieu et de se rappeler sa
vie dans la chair, sa passion, sa mort salvatrice et la Rédemption
de tout l'univers qui en est résultée» (Canon 82).
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VIIIème
SIÈCLE
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LA
PREMIÈRE PÉRIODE ICONOCLASTE (723-780)
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«Les
courants d'opinion hostiles aux images auxquels le caractère
purement spirituel du christianisme paraissait incompatible avec
leur culte étaient surtout sensibles dans les régions orientales
de l'empire où s'étaient maintenus des restes importants de
monophysites... Mais il fallut le contact du monde arabe pour
allumer l'incendie iconoclaste... Les Arabes qui sillonnaient
l'Asie Mineure depuis des dizaines d'années n'avaient pas
seulement apporté le glaive à Byzance, mais aussi leur culture
et, avec elle, l'horreur propre à l'Islam pour la représentation
du visage humain. Voilà comment la querelle des images naquit
dans les provinces orientales de l'Empire d'un croisement
singulier entre une foi chrétienne avide de pure spiritualité et
les doctrines sectaires iconophobes, les conceptions des vieilles
hérésies christologiques et, enfin, les influences de religions
non-chrétiennes, Judaïsme et en particulier Islam. Après la
victoire sur la ruée guerrière de l'Orient, c'est un engagement
avec les infiltrations de la culture orientale qui commence sous
la forme de la querelle des images»
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(G. Ostrogorsky. Histoire de l’État byzantin, Paris 1956, pp.189-190). |
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LE
MOUVEMENT ICONOCLASTE PART D'ASIE MINEURE
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les
images «soit dans les temples, soit dans les églises, soit dans
les maisons». La campagne sauvage de destruction se propage
rapidement parmi les évêchés des provinces orientales et
atteint la cour impériale de Byzance.
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aux
images de Jésus-Christ et des saints (car il regardait ce culte
comme une idolâtrie, et il avait appris des Musulmans à penser
ainsi), fit assembler le peuple, et dit hautement que faire des
images était un acte d'idolâtrie, et qu'à plus forte raison on
ne devait pas les adorer. Il n'en dit pas davantage alors ; mais
au mois de janvier de l'an 730, il fit un décret contre les
images, et en 726, voulant en commencer l'exécution par l'image
de Jésus-Christ qui était placée dans le vestibule du grand
palais, il la fit ôter, jeter au feu, et mit à la place une
simple croix, avec une inscription qui marquait qu'on en avait ôté
l'image
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consiste
à excommunier ceux qui défigurent l'icône du Christ, de la
Vierge Marie, des Apôtres et des saints.
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(Hefele-Leclerc
op. cit p. 677)
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SAINT
JEAN DAMASCÈNE,
moine de Saint Sabbas en Palestine, écrit ses Traités à la défense
des saintes images dans lesquels il fournit aux défenseurs de la foi
une base théologique qui sera reprise par les théologiens
orthodoxes après lui. Il y déclare qu'il n'appartient pas à
l'empereur de trancher la question de la légitimité des images :
«c'est l'affaire des conciles et non des empereurs» (Saint
Jean Damascène, Traité 1 à la Défense des saintes images. P.G.
XCIV, col 1281).
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«Je
me prosterne (proskyneo) devant l’image du Christ, Verbe
Incarné, de notre Dame, Theotokos et Mère du Fils de Dieu, et de
tous les saints qui sont amis de Dieu»
De
sacris imaginibus 1,21, PG 94,1252 D
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SAINT
ANDRÉ
DE
CRÊTE «De
sacrarum imaginum veneratione, PG97, 1301-1304»
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«Un
second exemple est l'image, non peinte de main d'homme,
acheirographon c'est-à-dire
acheiropoiète, de celui qui a été engendré sans semence. Cette
icône se trouve à Lidda (Palestine), une ville appelée aussi
Diospolis. L'icône est peinte de façon très claire sur une
surface, et montre la Mère de Dieu, sur trois coudes de hauteur.
Elle est vénérée depuis le temps des apôtres dans la partie
occidentale du temple édifiés par eux. (...) On raconte aussi
que ce temple fut édifié quand la Mère de Dieu était encore en
vie. En montant au mont Sion, où elle habitait, les apôtres lui
dirent : «Où
tu étais, Notre Dame, quand nous avons édifié une église en
ton honneur à Lidda»
?. Marie leur répondit : «J'étais
aussi avec vous et j'y suis encore».
Quand ils revinrent à Lidda et entrèrent dans le temple, ils
trouvèrent son image complètement peinte, comme elle l'avait
dit. Ceci est une ancienne tradition locale attestée depuis le
début ; et aujourd'hui le phénomène existe encore».
SAINT
ANDRÉ DE
CRÊTE «De sacrarum imaginum veneratione, PG97, 1301-1304» |
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«Troisième
exemple : tous témoignent que saint Luc, apôtre et évangéliste
peignit de ses propres mains le Christ incarné et sa Mère
immaculée et que ces icônes sont conservées à Rome avec un
grand honneur».
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SAINT
ANDRÉ DE CRÊTE «De sacrarum imaginum veneratione, PG97,
1301-1304»
Il
est probable que cette légende soit née quelque temps après la
conversion du roi Abgar IX (179-214), et qu'elle ait été
acceptée comme authentique en Orient, mais non en Occident. Nous
devons reconnaître de toute façon qu'elle a aussi eu des
défenseurs modernes parmi les spécialistes aussi bien
catholiques que protestants :
A.LIPSIUS,
Die edessenische Abgarsage kritisch untersucht, Braunschweig 1880
;
L.
J. TIXERONT, Les origines de l'église d'Edesse et la légende
d'Abgar, Paris 1888;
E.
von DOBSCHUTZ, Der Briefwechsel zwischen Abgar und Jesus, in
Zeitschrift fur wissenschaftliche Theologie 43 (1900) pp. 422-486. |
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Saint
Germain explique que le culte vise à la personne même et ne
s’arrête pas à l’image peinte, et ce culte ne doit pas se
confondre avec le culte qui est dû seulement à Dieu.
Epist.
Ad Joannem de Sinada, PG 98, 160
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LE
2° CONCILE DE NICÉE DE 787 ET LE CULTE DES ICÔNES
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Le
second Concile de Nicée se déroula en l'an 787, et confirma la
légitimité du culte des images sacrées :
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«Nous
définissons - déclarèrent les Pères de ces assises
conciliaires - avec la plus grande rigueur et le plus grand soin
que, à l'image de la représentation de la Croix précieuse et
vivifiante, les images saintes et vénérées, qu'elles soient
peintes, représentées sur mosaïque, ou sur tout autre matériau
adéquat, doivent être exposées dans les saintes églises de
Dieu, sur les objets sacrés, sur les ornements sacerdotaux, sur
les murs et sur les tables, dans les maisons et dans les rues,
qu'il s'agisse de l'image de Notre Seigneur Dieu et de Notre
Sauveur Jésus-Christ, de celle de Notre Dame immaculée la Sainte
Mère de Dieu ; des saints anges, ou encore de tous les saints et
justes»
(2°
Concile de Nicée, DS 600)
Le
deuxième Concile de Nicée ne se limite pas à affirmer la
légitimité des images, mais s'efforce d'en illustrer l'utilité
pour la piété chrétienne :
«En
effet, plus ces images sont contemplées fréquemment, plus ceux
qui les contemplent sont portés au souvenir et au désir des
modèles d'origine et à leur rendre, en les embrassant, respect
et vénération»
(2°
Concile de Nicée, DS, 601)
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LA
DEUXIÈME PÉRIODE ICONOCLASTE (813/843)
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IXe
SIÈCLE
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Une
lettre adressée
en
824
par
l'empereur Michel le Bègue à Louis le Débonnaire fait état de
nombreux abus dans la piété populaire remontant à une époque plus
ancienne :
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poussière
aux hosties et au vin et distribuent le mélange aux fidèles
après la messe. D'autres placent le corps du Seigneur dans les
mains des images où ceux qui communient viennent le recevoir»
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(Mansi,
Conc. ampliss coll., t. XIV, p. 240).
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Le
moine imitera la douceur, la patience et les vertus du Christ ; il
recevra les épreuves comme participation à sa passion.
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Ainsi
le moine devient-il image de celui qu’il imite.
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La confession de foi en faveur des icônes est capitale dans sa vie. C’était sa béatitude. Beaucoup sont morts pour les avoir défendues. Vouloir les supprimer serait nier l’incarnation du Christ
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«R.P.
Julien Leroy o.s.b., Théologie de la Vie mystique, XX Saint
Théodore Studite, Aubier 1961»
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«Ce
qui à toi te semble inconvenant et méprisable, à Dieu a semblé
convenable et noble. Splendeur du mystère !.. Si la seule
contemplation de l'esprit avait été suffisante, il se serait
contenté de venir parmi nous de cette manière. À quel profit
alors cette apparence et cette dissimulation, s'il ne voulait pas
revêtir réellement notre corps?»
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Antirrheticus
I, PG99, 336-337
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«Et
Dieu parut dans la chair pour être peint selon la chair, sans
aucun doute il aime être contemplé dans la matière, lui qui a
été vu dans la matière... O prodige ! Il se rend présent d'une
certain façon lorsqu'il est peint»
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Antirrheticus
III, PG99,414
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XIe
SIÈCLE
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HENRY
1er D'ANGLETERRE (1066/1135)
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Le
Livre de Prière du roi Henry recommande de «marquer de la sainte
croix les quatre cotés du corps». |
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XVIe
SIÈCLE
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et
des saints, dont l'usage est nécessaire, dont la vénération est
sainte. Notre doctrine est toute différente. Nous ne conseillons
pas comme eux d'écarter les images et de supprimer l'honneur qui
leur est dû ; nous montrons seulement quelle distance il y a de
l'image à Dieu, et nous enseignons à passer de la peinture à
l'objet spirituel qu''elle représente, en ne s'y arrêtant que
précisément ce qu'il faut pour s'aider à passer au-delà.
Un
moyen est utile et nécessaire lorsqu'il nous conduit à notre fin
; les images nous sont avantageuses quand elles nous rappellent le
souvenir de Dieu et des saints. Si cependant on s'arrête à ce
moyen plus qu'il en convient, il devient obstacle, tout autant
qu'un objet profane. D'ailleurs, ce que j'ai ici en vue, ce sont
les images et les visions surnaturelles qui sot sujettes à tant
d'erreurs et de dangers.
Quant
à l'estime et la vénération des images que l’Église
catholique nous propose, elles n'offrent aucun péril, puisque
l'estime va tout entière à ce qu'elles représentent. Leur
souvenir en peut manquer d'être profitable quand on en les
conserve que pour l'amour de ce qu'elles nous rappellent. Tant
qu'on en s'y arrêtera que pour ce motif, elles aideront toujours
à l'union avec Dieu. Mais que l'âme reste libre pour voler de la
peinture au Dieu vivant, quand Dieu lui en fera la grâce, dans
l'oubli de tout le créé et de tout ce qui tient à la créature.
MONTÉE
DU CARMEL LIVRE 3 Chapitre 15
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XIXe
SIÈCLE
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Le
culte que nous rendons à Dieu est bien différent de celui que
nous rendons aux saints ; c'est un culte d'adoration, de
dépendance ; nous honorons le bon Dieu par la foi (détail...),
par l'espérance (détail) et par la charité (histoires
édifiantes, p.170).
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Nous
honorons Dieu par un profond abaissement de notre âme devant sa
majesté suprême, comme étant notre créateur et notre fin
dernière ; mais le culte que nous rendons aux saints, est un
sentiment de respect et de vénération pour les grâces que le
bon Dieu leur a faites, pour les vertus qu'ils ont pratiquées, et
pour la gloire dont Dieu les a couronnés dans le ciel. Nous nous
recommandons à leurs prières, parce que Dieu leur a donné un
grand pouvoir auprès de lui. Lorsque nous honorons les saints,
nous ne faisons qu'adorer Jésus-Christ, c'est-à-dire que nous
remercions le bon Dieu des grâces qu'il leur a faites pendant
leur vie, et qu'il leur fait pendant toute l'éternité ; nous les
reconnaissons pour les amis de Dieu et pour nos protecteurs. Nous
pouvons dire que c'est pour les saints que Dieu a fait tout ce
qu'il a fait. C'est pour eux que Dieu a créé le monde, qu'il le
gouverne et le conserve, c'est pour eux qu'il a sacrifié sa vie
en mourant sur la croix, c'est pour eux qu'il a opéré tant de
miracles, c'est pour eux qu'il a établi cette belle religion, par
laquelle il nous prodigue tant de grâces.
3 MAI INVENTION DE LA SAINTE CROIX SUR LA CROIX«Prenons la résolution de porter un grand respect à toutes les croix qui sont bénites, et qui nous représentent en abrégé tout ce que notre Dieu a souffert pour nous. Rappelons-nous que de la croix découlent toutes les grâces qui nous sont accordées, et que, par conséquent, une croix bénite est une source de bénédictions ; que nous devons faire souvent sur nous le signe de la croix, et toujours avec un grand respect ; et enfin, que jamais nos maisons ne restent dépourvues de ce symbole salutaire. Inspirez à vos enfants, M.F., le plus grand respect pour la croix et, sur vous-mêmes, ayez toujours une croix bénite, elle vous gardera du démon, du feu du ciel et de tout danger. Ah ! M.F., que cette croix donne de forces à ceux qui ont la, foi !... Qu'à la vue de cet instrument de salut les souffrances sont peu de choses !... O belle et précieuse Croix ! que d'heureux vous faites, même en ce monde, et que de saints pour l'autre !... Ainsi soit-il» |
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Les
images sont des moyens efficaces d'alimenter la vie de foi
«Avec
cette dernière affirmation, les Pères conciliaires, sans entrer
dans des déterminations particulières, entendaient réaffirmer
la validité de certaines prières comme le Rosaire et l'Angelus,
chères à la tradition du peuple chrétien, et fréquemment
encouragées par les Souverains Pontifes comme moyens efficaces
d'alimenter leur vie de foi et leur dévotion envers la Vierge. Le
texte conciliaire poursuit en demandant aux croyants de «conserver
religieusement toutes les règles portées dans le passé au sujet
du culte des images du Christ, de la Bienheureuse Vierge et des
saints» (LG, n. 67).
Rendre
concrète et presque visible la tendresse maternelle de la Vierge
«Les
images, les icônes et les statues de la Madone, présentes dans
les maisons, dans les lieux publics et dans d'innombrables églises
et chapelles aident les fidèles à invoquer sa présence
constante et son patronat miséricordieux dans les diverses
circonstances de la vie. En rendant concrète et presque visible
la tendresse maternelle de la Vierge, elles invitent à se tourner
vers Elle, à la prier avec confiance et à l'imiter dans
l'accueil généreux de la volonté divine. Aucune des images
connues ne reproduit le visage véritable de Marie, comme le
reconnaissait déjà saint Augustin (De Trinitate, 8, 7) ;
toutefois, elles nous aident à établir des relations plus
profondes avec elle».
Il
faut encourager la coutume d'exposer les images de Marie dans les
lieux de culte
«C'est
pourquoi il faut encourager la coutume d'exposer les images de
Marie dans les lieux de culte et dans les autres édifices afin de
ressentir son aide dans les difficultés et son rappel à une vie
toujours plus sainte et fidèle à Dieu. Pour promouvoir
l'utilisation correcte des effigies sacrées, le Concile de Nicée
rappelle que « l'honneur rendu à l'image, appartient en réalité
à celui qui y est représenté ; et celui qui vénère l'image,
vénère la réalité qui y est représentée » (DS, 601). Ainsi,
en adorant dans l'image du Christ la Personne du Verbe incarné
les fidèles accomplissent un acte authentique de culte, qui n'a
rien en commun avec l'idolâtrie. De même, en vénérant les
représentations de Marie, le croyant accomplit un acte destiné
en définitive à honorer la personne de la Mère de Jésus».
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