N SIGNE POUR 2009 …...
ÉGLISE DE
JÉSUS MISÉRICORDIEUX
ILE DE LA RÉUNION
(OCÉAN INDIEN)
ÉGLISE DE
JÉSUS MISÉRICORDIEUX
ILE DE LA RÉUNION
(OCÉAN INDIEN)
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le 15 mars 2009Mgr Aubry n’a réagi qu’aujourd’hui à «l’apparition» du visage du Christ sur le dossier de la chaise du curé de Cambuston. Il prend bien soin de ne pas parler de miracle. Il voit cependant un signe qu’il analyse dans un texte que nous vous livrons en intégralité :
Après m’être rendu en l’église de Jésus Miséricordieux de Cambuston et avoir attentivement examiné le siège de la présidence des célébrations liturgiques, je peux dire qu’il ne s’agit ni d’une apparition ni d’un phantasme mais d’une sorte d’icône formé par les plis et les volumes du tissu du fauteuil réservé au prêtre. Il n’y a pas de lignes dessinées sur le tissu ni quelconque trace de pliage. Le prêtre n’ayant pas été pas présent avant et durant la célébration, il ne s’est pas assis sur son fauteuil et donc laissé une empreinte visible.
Le phénomène a été aperçu pour la première fois juste avant le début du chemin de croix du vendredi du 13 mars 2009 par deux personnes. Ce ne sera qu’à la fin de la célébration du chemin de croix que toutes les personnes présentes on pu constater un visage. Le visage ressemble à celui attribué au Christ que l’on peut voir sur le Linceul de Turin. Les traits du visage ont les mêmes proportions et les mêmes formes que celui du Linceul de Turin qui est considéré par l’Église comme la meilleure icône de l’homme crucifié et ressuscité correspondant à Jésus lui-même. Ce phénomène est visible par tous et il a été photographié et filmé par des milliers de personnes.
Le samedi 14 mars à 21 h 30 après examiné le coussin devant et derrière pour savoir s’il n’y avait pas de manipulation ou d’intrusion d’objets pouvant entraîner le phénomène, les plis et les volumes se sont modifiés.
Ce matin dimanche 15 mars 2009 à l’ouverture de l’église, il n’y a avait plus rien puis le visage est réapparu devant les fidèles. C’est un signe évident qu’il ne s’agit ni d’une supercherie, ni d’un jeu de lumière, et que nous sommes devant un phénomène qui ne dépend pas de la volonté humaine.
Nous sommes en présence d’un signe qui constitue un message circulant entre celui qui donne le signe et celui qui reçoit le signe. Et le signe ne peut parler qu’à celui ou ceux qui se situent dans le même langage. En l’occurrence, ce signe s’adresse en priorité aux chrétiens et devient lisible dans la foi au Christ mort et ressuscité. Il s’adresse aussi à l’ensemble de la société réunionnaise. Quel message ?
Le signe apparaît sur le siège de la présidence situé sous la croix. C’est le Christ qui préside toujours à une assemblée liturgique à travers ses ministres qui doivent se montrer dignes de lui dans toute leur vie. Il veut nous dire aussi que, aujourd’hui comme hier, il sera toujours avec nous sur la route de la vie «jusqu’à la fin du monde».
Le signe apparaît dans l’église de «Jésus Miséricordieux». Le monde et notre société sont accablés par les égoïsmes, les conflits et les guerres. Nous pouvons nous décourager. Dieu veut nous sortir de cet état de déprime et de l’irresponsabilité en nous enveloppant de son amour miséricordieux.
Le signe apparaît en relation avec le chemin de croix et pendant le carême. Le chrétien est appelé à se convertir pour aimer comme le Christ dans un amour sans frontières puisque Jésus est le frère universel de tous les êtres humains sans exception… des musulmans, des hindous, des athées. Tous sont aimés de Dieu notre Créateur.
Le signe apparaît en pleine crise sociale à La Réunion. Avant même l’apparition de ce signe, une prière avait été envoyée à toutes les paroisses de l’île pour ce week-end : Pour la paix sociale dans notre île. Dieu Notre Père, par ton Fils Jésus, fais de nous des artisans de paix. Nous te demandons la lumière et la force de l’Esprit Saint pour nous-mêmes, pour tous les partenaires sociaux, associatifs, économiques, politiques, administratifs. Aide-nous à vivre ensemble comme les membres d’une grande famille humaine, capables de nous écouter et de rechercher la justice et l’amour en toutes nos actions. Pour ta propre Gloire et pour notre sanctification, nous te prions.
Nous sommes en présence d’un phénomène qui interpelle les chrétiens en priorité mais aussi l’ensemble de notre société réunionnaise. Il ne s’agit pas de s’attacher au signe en oubliant le message signifié. Ce serait une erreur de se précipiter dans la curiosité autour d’un phénomène merveilleux en laissant de côté l’approfondissement de la foi, la Parole de Dieu, la vie en Eglise et la responsabilité dans la société. Ne soyons pas des curieux. Faisons silence. Soyons des priants respectueux des autres et dans un climat de prière indispensable à l’intériorité et à l’élévation spirituelle. S’il y en a qui viennent à Jésus Miséricordieux en curieux qu’ils repartent en croyant ou du moins en aimant, en sachant que le signe peut perdurer ou disparaître. Et c’est à nous alors de devenir ensemble le signe de la miséricorde et de l’amour.
Mgr Gilbert AUBRY
PS : Dans le diocèse, jusqu’à présent, il n’y a eu que deux phénomènes enregistrés comme des signes interpellant fortement l’ensemble de la communauté chrétienne :
Il s’agit de deux apparitions du Christ dans l’Hostie.
CLICANOO |
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Comment expliquer ce dessin formé par les plis ? Œuvre humaine, hasard ou signe divin ? Le père Glénac, curé de la paroisse du Chaudron, a donné son éclairage sur le plateau d’Antenne Réunion.
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«Ce n’est pas une apparition, c’est un signe , qui ressemble fortement à des images du Christ»
explique le père Glénac, tout de même frappé par le dessin :
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LES FAITS : |
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VENDREDI 13 MARS APRÈS-MIDI : |
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un visage ressemblant à celui du Christ est apparu à l’église de Cambuston. Depuis de nombreux fidèles s’y rendent pour se rendre compte par eux-mêmes et communier dans une même émotion. Des embouteillages sur les routes qui mènent à Cambuston. Les intempéries ne sont pas en cause. Pas d’accident non plus, mais l’apparition d’un visage ressemblant à celui du Christ à l’église «Jésus Miséricordieux» de Cambuston. C’est vendredi pendant le chemin de croix que vers 18h les fidèles ont remarqué cette forme particulière que formaient les plis du coussin du curé : un visage qui ressemble à celui du Christ. Samedi ils étaient des centaines à l’intérieur de l’église, et finalement des milliers à affluer de toute l’île, y compris des personnes handicapées. Alors apparition ou signe ? Pour tous ces fidèles, pas de doute, c’est un signe. La Mairie a du improviser un dispositif de sécurité pour faire face à l’affluence grandissante. Et après la messe qui s’est déroulée à 17h, le dispositif a du encore être adapté pour éviter les bousculades. Aujourd’hui l’affluence devrait être encore très importante. |
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PAROLE DU JOUR (VENDREDI 13 MARS) |
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Mt 21, 33-43.45-46
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : «Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. «Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième. «De nouveau, le propriétaire envoya d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon. «Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : «Ils respecteront mon fils» Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : «Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l'héritage !» Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ?» On lui répond : «Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d'autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu.» Jésus leur dit : «N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est là l'oeuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit.» Les chefs des prêtres et les pharisiens, en entendant ces paraboles, avaient bien compris que Jésus parlait d'eux. Tout en cherchant à l'arrêter, ils eurent peur de la foule, parce qu'elle le tenait pour un prophète. |
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SAMEDI 14 MARS |
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«On voit son visage sur le fauteuil, c’est un miracle pour nous car c’est la période du carême» Sylviane est encore toute retournée. Cette habitante de Sainte-Suzanne, membre de l’église du Père Laval a pleuré de joie à la vue de Jésus. Elle n’est pas seule. Des centaines de fidèles ont eu du mal à contenir leur émotion et leurs larmes après avoir vu ce qu’ils qualifient de miracle. «J’étais venue prier parce que je suis malade. C’est la première fois que je vois çà. Là, je vais déjeuner et je vais revenir prier cet après-midi», avoue Mme Chevalier, une vieille dame, en serrant très fort sur son chapelet. «On voit bien les yeux, le nez, la bouche. Cela m’a impressionné”, raconte Ghislaine. “Tous les samedis, je viens ici. Il ne s’est jamais rien passé… Et là, Jésus est apparu. Pour moi, ça veut dire quelque chose». Georgette et sa fille Karina étaient déjà à l’église vendredi soir. «Ce visage sur le dossier du fauteuil du prêtre, c’est une grâce», affirment-elles, très contentes d’avoir été des témoins privilégiés de cette apparition divine. «La Sainte Face est le visage du Christ. Selon la tradition chrétienne, le visage a été miraculeusement imprimé sur tissu», rappelle une sœur. La plupart des gens qui viennent voir le fauteuil sont bouleversés. Certains pleurent, d’autres ont les mains qui tremblent. D’autres encore disent avoir des frissons. Mais, il y avait tout de même des sceptiques. Patrick qui est pourtant régulièrement présent à la messe, estime que «c’est peut-être le hasard, cette forme de visage dans un tissu froissé». Marie aussi ne sait pas quoi penser. Elle trouve aussi que «c’est dommage de voir cette foule uniquement le jour où on voit quelque chose. La foi, c’est quelque chose de plus profond». Pour elle, «c’est un signe». Marie y voit «un appel à se tourner vers Jésus», vers le Christ pour «se ressourcer». Il veut montrer qu’il peut être «une barre de fer» à laquelle on peut s’accrocher. «On doit tous venir au Christ». Elle espère que cette vision incitera les gens à venir plus souvent à l’église… Une chose est sûre. Croyant ou non, personne ne reste indifférent à ce visage apparu sur le tissu d’un fauteuil dans une église, en pleine période de carême. |
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PAROLE DU JOUR : (SAMEDI 14 MARS) |
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Lc 15, 1-3.11-32
Parabole du père et de ses deux fils Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : «Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux !» Alors Jésus leur dit cette parabole : «Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : «Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient» Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. «Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. «Alors il réfléchit : «Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers» «Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : «Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils...» Mais le père dit à ses domestiques : «Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé» Et ils commencèrent la fête. «Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : «C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé» .. «Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : «Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !»Le père répondit : «Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !» |
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DIMANCHE 15 MARS |
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Ce matin, à l’ouverture de l’Eglise, il n’y avait visiblement plus rien sur le dossier du siège puis le visage du Christ serait réapparu devant les fidèles. «Nous sommes là en présence d’un signe» déclare Monseigneur Gilbert Aubry. Le 13 Mars, après avoir examiné une première fois le siège de la présidence des célébrations liturgiques, Monseigneur Gilbert Aubry affirmait qu'il ne s'agissait pas d'une apparition, ni d'un miracle. Certes les lignes dessinées sur le tissu semblaient représenter le visage du Christ. Hier, vers 21H30, une deuxième observation aurait confirmé que le phénomène ne pouvait s'expliquer par une éventuelle manipulation ou intrusion d'objet au sein de la paroisse. Ce matin, alors que le visage du Christ aurait disparu, il serait réapparu devant les fidèles. «C'est un signe évident qu'il ne s'agit ni d'une supercherie, ni d'un jeu de lumière, et que nous sommes devant un phénomène qui ne dépend pas de la volonté humaine» selon Monseigneur Gilbert Aubry. Un phénomène qui resterait inexpliqué pour de nombreux visiteurs aujourd'hui mais un signe qui semble évident pour les fidèles et les prêcheurs. Dans le diocèse, il n'y a eu jusqu'à présent que deux phénomènes enregistrés comme des signes interpellant fortement l'ensemble de la communauté chrétienne : le 26 Janvier 1906 à Saint André et le 4 Août 1919 à Cilaos. Il s'agissait de deux apparitions du Christ dans l'Hostie. |
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PAROLE DU JOUR (DIMANCHE 15 MARS) |
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Jn 2, 13-25
Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem. Il trouva installés dans le Temple les marchands de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs boeufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : «Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.» Ses disciples se rappelèrent cette parole de l'Écriture : L'amour de ta maison fera mon tourment. Les Juifs l'interpellèrent : «Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ?» Jésus leur répondit : «Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai.» Les Juifs lui répliquèrent : «Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais !» Mais le Temple dont il parlait, c'était son corps. Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant qu'il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en lui, à la vue des signes qu'il accomplissait. Mais Jésus n'avait pas confiance en eux, parce qu'il les connaissait tous et n'avait besoin d'aucun témoignage sur l'homme : il connaissait par lui-même ce qu'il y a dans l'homme. |
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LUNDI 16 MARS |
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L’église de Cambuston a réouvert ses portes ce matin. Selon les premiers témoignages sur place, la forme représentant le visage du Christ est moins visible qu’hier. Plus de 800 personnes se trouvent malgré tout à l’intérieur et à l’extérieur de l’édifice. En trois heures, plus de 1000 personnes ont déjà fait le déplacement jusqu’à l’église. Depuis 10 heures, les avis divergent. Certains affirment qu’ils continuent à voir le visage du Christ sur le dossier du siège. D’autres sont moins catégoriques. La forme est beaucoup plus confuse qu’hier.Le temps aurait-il fait son œuvre ? D’après nos observations, le «signe» est beaucoup moins distinct que samedi. Selon Christine Tan-Hoo, notre journaliste sur place «tôt ce matin, les gens ne parlaient plus que de plis sur le coussin. Par contre, d’autres n’hésitent pas à dire que le contour du visage est un peu revenu». |
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