mercredi 25 novembre 2009

I - PROPHETIES ANNE-CATHERINE EMMERICH POUR NOTRE TEMPS (LES DEMOLISSEURS Suite)






I - PROPHÉTIES


IENHEUREUSE
ANNE-CATHERINE EMMERICH
(1774/1824)

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Anne-Catherine-Emmerich béatifiée le 3 octobre 2004

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[LIVRE.bmp] LIRE : LES OEUVRES COMPLÈTES D'ANNE-CATHERINE EMMERICK


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LIRE LES QUATRES PAGES ANNE-CATERINE EMMERICH
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BIOGRAPHIE
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Anne-Catherine Emmerich était une paysanne de Westphalie, en Allemagne. Elle avait dix-neuf ans quand a commencé la Révolution française.

Elle voulait devenir moniale, mais elle se heurtait à un mur. D’abord, son père ne voulait pas. Ensuite, les couvents étaient si pauvres qu’ils ne pouvaient pas accepter de nouvelles recrues si elles n’avaient pas de dot. Anne-Catherine pensa que si elle apprenait l’orgue, elle serait acceptée quelque part. Elle se mit à faire des travaux de couture, pour économiser de quoi payer ses leçons. Quand elle pensa avoir suffisamment d’argent, elle quitta la maison paternelle et alla s’installer chez son maître à musique.

Mais vite, elle réalisa que lui et sa fille Clara avaient faim et vivaient dans la saleté. Elle se mit à les servir, et elle n’apprit pas l’orgue. Plus : elle dépensa toutes ses économies pour les nourrir, et quand elles furent finies, elle se retrouva sans rien, à avoir faim avec eux. Ce furent des années très dures. En cachette de son père, sa mère lui apportait de la nourriture. Quand elle lui reprochait ce qu’elle avait fait, Anne-Catherine, pourtant très malheureuse, répondait que si Dieu la voulait au couvent, il trouverait moyen de l’y mettre.

De fait, Clara, au contact d’Anne-Catherine, eut elle aussi la vocation religieuse. Elle n’avait aucune difficulté à trouver un couvent, puisqu’elle savait jouer de l’orgue. Mais son père exigea qu’Anne-Catherine soit acceptée aussi. Et c’est ainsi qu’Anne-Catherine entra avec Clara au couvent des Augustines d’Agnetenberg à Dülmen.

Mais l’Allemagne passa sous la domination napoléonienne, et Jérôme Bonaparte décréta la dissolution de ses monastères. Anne-Catherine fut jetée dans le monde, où elle perdit toute espèce d’anonymat. Elle avait des visions depuis l’enfance, et elle avait même reçu les stigmates de la couronne d’épines. Personne ne le savait : elle les cachait soigneusement. Mais dans la petite ville de Dülmen, où elle vécut jusqu’à sa mort, ses visions, ses miracles, autrefois protégés derrière les murs du couvent, se trouvèrent étalés au grand jour. Et elle reçut les autres stigmates. On ne peut pas cacher des blessures aux mains, et toute la ville le sut.

Les admirateurs et les faux amis la firent souffrir autant que les cancans et les persécutions des inquisiteurs religieux, politiques, médiatiques et médicaux. Les autorités française et allemande la soumirent à des examens médicaux pour prouver qu’elle entretenait ses blessures en cachette, qu’elle mangeait et excrétait en secret. Elles la firent surveiller nuit et jour. Elles ne purent que constater qu’elle ne mentait pas, mais n’en tirèrent pas de conclusion.

On parlait de plus en plus d’Anne-Catherine en Allemagne. On disait qu’elle voyait la vie du Christ, des saints, des prophètes de la Bible. Le leader du mouvement romantique allemand, Clemens Brentano, vint la voir. Il fut tellement enthousiasmé par ce qu’il entendit, qu’il s’installa à Dülmen, où, pendant six ans, il prit des notes et tenta d’en tirer des récits cohérents.

C’est à Brentano qu’on doit ainsi de connaître les précieux récits concernant le Christ, la Vierge et de nombreux saints. On lui doit aussi de savoir ce qu’Anne-Catherine endura de souffrances pour soulager ceux qui ployaient sous le poids de leurs fardeaux et pour leur donner la force de se relever. Elle parlait par obéissance, parce que ses supérieurs le lui avaient ordonné, et quand elle recevait l’ordre de se taire, elle se taisait. Elle aurait bien préféré rester cachée, et surtout, ne pas avoir vu certaines choses.

Un jour, alors qu’elle avait vu les malheurs qui allaient fondre sur l’Église d’Espagne, elle pensa :
«Pourquoi faut-il que je voie tout cela, moi, pauvre pécheresse ; je ne peux pas le raconter, et il y a tant de choses que je ne comprends pas !»
Alors son ange gardien lui dit :
«Tu ne peux pas savoir combien d’âmes liront un jour cela et seront par là consolées, ranimées et incitées au bien. Il existe beaucoup de récits de grâces semblables accordées à d’autres, mais la plupart du temps, ils ne sont pas faits comme il faudrait. De plus, les anciennes choses sont devenues étrangères aux hommes de ce temps, et elles ont été discréditées par des inculpations téméraires : ce que tu peux raconter est suffisamment intelligible, et cela peut produire beaucoup de bien que tu ne peux pas apprécier»

«Ces paroles, me consolèrent
»,
dit simplement Anne-Catherine, en rapportant l’épisode.

Elle avait bien besoin de consolation : quand Brentano publia la Douloureuse Passion, il fut traîné dans la boue, lui qui avait brillé comme une étoile au sommet du monde littéraire allemand. Le livre fut cependant un succès de librairie. Grâce à cette publicité, qui la fit tant souffrir, Anne-Catherine avait déclenché, au cœur de l’Europe matérialiste et athée, un extraordinaire mouvement de conversion, qui ne s’est jamais arrêté depuis.

Lina Murr Nehmé Article original dans ZEN



Commentaires :
RAOUL AUCLAIR (1906 - 1997) Prophétie de Catherine Emmerich pour notre Temps (1974, 272 pages)


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I - LES DÉMOLISSEURS
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LE MYSTÈRE D'INIQUITÉ
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«Je vis différentes parties de la terre : mon guide me nomma l'Europe et me montrant un coin sablonneux, il me dit ces paroles remarquables :

- Voici la Prusse ennemie

Il me montra ensuite un point plus au nord, en disant :
- Voilà la Moscovie apportant avec elle bien des maux..

Les habitants étaient d'un orgueil inouï. Je vis qu'on armait et qu'on travaillait de tous les côtés. Tout était sombre et menaçant.

Je vis là saint Basile et d'autres encore. Je vis sur le château aux toits étincelants, le malin qui se tenait aux aguets
»

Comment alors ne point reconnaître la cathédrale saint Basile sur la place Rouge, à Moscou ? Ses toits étincelants : les huit coupoles en bulbes recouvertes de faïence polychrome ? Une cathédrale ? Non un château, un monument profane. Désaffectée, l'église est devenue Musée de l'histoire.....
Le Prince de ce monde du haut du Kremlin, trône de son prochain empire, contemplant le monde qu'il est à l'heure enfin de conquérir ! Comment ?


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«Je vis que parmi les démons enchaînés par le Christ, lors de sa descente aux enfers, quelques-uns ont été déliés, il n'y a pas longtemps et ont suscité cette secte. J'ai vu que d'autres seront relâchés de deux générations en deux générations» (19 octobre 1823)

......Enfin, le monde allait commencer ! Sous lui se levèrent des hommes porteurs de lumières. Et le siècle -ce siècle qui allait voir s'ouvrir l'an I des temps nouveaux- reçu le beau nom de Siècle des Lumières....

«Elle vit, avec leurs terribles conséquences, les mesures que les propagateurs des lumières prenaient, partout où ils arrivaient au pouvoir et à l'influence, pour abolir le culte divin ainsi que toutes les pratiques et les exercices de piété, ou pour en faire quelque chose d'aussi vain que l'étaient les grands mots de «lumière», de «charité», d'«esprit», sous lesquels ils cherchaient à cacher à eux-mêmes et aux autres le vide désolant de leurs entreprises ou Dieu n'était pour rien..

Mon guide me conduisit autour de toute la terre : il me fallut parcourir sans cesse d'immenses cavernes faites de ténèbres et où je vis un immense quantité de personnes errant de tous côtés et occupés à des oeuvres ténébreuses. Il semblait que je parcourusse tous les points habités du globe, n'y voyant rien que le monde du vice»

«Souvent je voyais de nouvelles troupes d'hommes tomber comme d'en haut dans cet aveuglement du vice. Je ne vis pas que rien s'améliorât... Il me fallut rentrer dans les ténèbres et considérer de nouveau la malice, l'aveuglement, la perversité, les piège tendus, les passions vindicatives, l'orgueil, la fourberie, l'envie, l'avarice, la discorde, le meurtre, la luxure et l'horrible impiété des hommes, toutes choses qui pourtant ne leur étaient d'aucun profit, mais les rendaient de plus en plus aveugles et misérables et les enfonçaient dans les ténèbres de plus en plus profondes. Souvent j'eus l'impression que des villes entières se trouvaient placées sur une croûte de terre très mince et couraient risque de s'écrouler bientôt dans l'abîme»

«Je vis ces hommes creuser eux-mêmes pour d'autres des fosses légèrement recouvertes : mais je ne vis pas de gens de bien dans ces ténèbres, ni aucun, par conséquent tomber dans les fosses. Je vis tous ces méchants comme de grands espaces ténébreux s'étendant de côté et d'autre ; je les voyais pèle-mêle comme dans la confusion tumultueuse d'une grande foire, formant divers groupes qui s'excitaient au mal et des masses qui se mêlaient les unes aux autres ; ils commettaient toutes sortes d'actes coupables et chaque péché en entraînait un autre. Souvent, il me semblait que je m'enfonçais plus profondément encore dans la nuit. Le chemin descendait une pente escarpée ; c'était quelque chose horriblement effrayant et qui s'étendait autour de la terre entière. Je vis des peuples de toutes les couleurs, portant les costumes les plus divers et tous plongés dans ces abominations»
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La pente escarpée est une image qui convient fort bien à ce phénomène aujourd'hui si sensible de l'accélération de l'histoire.
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«Souvent je me réveillais pleine d'angoisse et de terreur ; je voyais la lune briller paisiblement à travers la fenêtre, et je priais Dieu en gémissant de ne plus me faire voir ces effrayantes images. Mais bientôt il me fallait redescendre dans ces terribles espaces ténébreux et voir les abominations qui s'y commettaient. Je me trouvai une fois dans une sphère de péché tellement horrible que je crus être dans l'enfer et que je me mis à crier et à gémir. Alors mon guide me dit :
«Je suis près de toi, et l'enfer ne peut pas être là où je suis»

Ce péché et toutes ces infamie crucifient à nouveau Jésus-Christ. Quelle est cette ville où se consomme la nouvelle passion ? Rome, vraisemblablement. De même que le Christ fut immolé à Jérusalem, la cité sainte de ce temps-là, ce ne peut être, parallèlement, que dans la nouvelle cité sainte là où est le siège de l'Église.
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«Il me sembla voir un lieu très étendu qui recevait davantage la clarté du jour. C'était comme l'image d'une ville appartenant à la partie du monde que nous habitons. Un horrible spectacle m'y fut montré. Je vis crucifier Notre Seigneur Jésus-Christ. Je frissonnais jusqu'à la moelle des os : car il n'y avait là que des hommes de notre époque. C'était un martyre du Seigneur bien plus affreux et bien plus cruel que celui qu'il eut à souffrir des juifs»

Ce que la Tête, en Jésus, eut à souffrir, voici venu le temps, pour l'Église -les Membres-.de l'éprouver à son tour.

«Je vis là avec horreur un grand nombre de gens de ma connaissance, même de prêtres. Beaucoup de lignes et de ramifications partant des gens qui erraient dans les ténèbres aboutissaient à cet endroit» (Le lieu de la nouvelle crucifixion)

Le corps mystique est en agonie sur toute la terre. L'on sait des peuples où l'Église a été en fait anéantie. S'il y subsiste encore ça et là quelques fidèles, ils se voient l'objet de toutes les vexations ?...En vérité, c'est Jésus lui-même que l'on insulte et que l'on opprime à travers ses pauvres de la minorité vaincue..

«Je vis une foule innombrable de malheureux opprimés, tourmentés et persécutés de nos jours en plusieurs lieux, et je vis toujours qu'on maltraitait par là Jésus-Christ en personne. Nous sommes à une époque déplorable où il n'y a plus de refuge contre le mal : un épais nuage de péché pèse sur le monde entier, et je vois des homme faire les choses les plus abominables avec une tranquillité et une indifférence complètes.
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Je vis tout cela dans plusieurs visions pendant que mon âme était conduite à travers divers pays sur toute la terre»

Le péché n'est point chose nouvelle. Mais la nouveauté est dans le péché qui ne se sait plus péché....La licence n'est qu'une étape. Elle conduit à une autre sorte de durcissement. Le joug de Jésus est un fardeau léger ; mais le carcan de Satan, nul ne le peut plus rompre qui le reçut un jour. La chose est sensible dans les peuples asservis au Moloch totalitaire, lequel déjà se révèle comme le dieu d'une religion totalitaire. Que sera-ce quand le Mal sera lui-même sera érigé en religion ? La chose est impossible ? Mais alors, le temps de l'Antéchrist, si clairement annoncé dans la Sainte Écriture ne viendrait point !

«Je vis de nouveaux martyrs, non pas du temps présent (1820, année où Anne-Catherine a cette vision) mais du temps à venir»

L'Église née dans le sang du Christ, augmenté de celui des martyrs, mourra -mais pour ressusciter- dans le sang des derniers martyrs.

«Cependant, je vois qu'on les opprime déjà»
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LA DÉMOLITION DE L'ÉGLISE
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«J'ai vu des gens de la secte secrète saper sans relâche la grande Église...

.....Et j'ai vu près d'eux une horrible bête qui était montée de la mer. Elle avait une queue comme celle d'un poisson, des griffes comme celles d'un lion, et plusieurs têtes qui entouraient comme une couronne une tête plus grande. Sa gueule était large et rouge. Elle était tachetée comme un tigre et se montrait très familière avec les démolisseurs. Elle se couchait souvent au milieu d'eux pendant qu'ils travaillaient ; souvent aussi, ils allaient la trouver dans la caverne où elle se cachait quelquefois»

Anne-Catherine, cette ignorante, n'avait sans doute jamais lu l'Apocalypse dont pourtant, elle voit la bête du chapitre XIII.....La guerre des Guelfes et... des Gibelins...L'Empire qui venait d'asservir l'Église.....Napoléon s'emparant du Pape....Plus tard l'on verra les impérialismes allemand et russe, si semblables et si contraires, vouloir étendre leur hégémonie à l'univers.

Mais quand viendra le dernier, le Prince de ce monde, sans doute voudra-t-il, pour que son emprise soit totale, dominer sur les âmes comme il régnera sur les peuples ; l'empereur, certes, mais le nouveau Dieu sur la terre.

«Pendant ce temps, je vis ça et là, dans le monde entier, beaucoup de gens bons et pieux, surtout des ecclésiastiques, vexés, emprisonnés et opprimés, et j'eus le sentiment qu'ils deviendraient un jour des martyrs

Comme l'Église était déjà en grande partie démolie, si bien qu'il ne restait plus debout que le choeur avec l'autel, je vis ces démolisseurs pénétrer dans l'Église avec la bête»

Quand la bête demeurait dans sa «caverne», elle commandait de l'extérieur. Les ouvriers d'iniquité parmi lesquels de nombreux prêtres, se rendaient auprès d'elle, recevaient ses ordres et les exécutaient dans l'Église. Ainsi parvinrent-ils, patiemment à la détruire pierre à pierre.

Mais voici, l'enceinte étant tombée, que la Bête, elle-même va pouvoir pénétrer dans le sanctuaire. Or, quand le Mystère d'iniquité s'établit dans le sanctuaire, l'écriture donne un nom à cette suprême profanation : la désolation de l'abomination réservée en son horrible plénitude aux jours de l'Antéchrist. Pénétrant dans l'Église avec la bête, les démolisseurs y trouvèrent :

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 «une grande femme pleine de majesté. Il semblait qu'elle fut enceinte, car elle marchait lentement ; les ennemi furent saisis d'effroi à sa vue et la bête ne put plus faire un pas en avant. Elle allongea le cou vers la femme de l'air le plus furieux, comme si elle eut voulu la dévorer. Mais la femme se retourna et se prosterna la face contre terre. Je vis alors la Bête s'enfuir de nouveau vers la mer et les ennemis courir dans le plus grand désordre»

La femme enceinte, mais c'est la femme en proie aux douleurs de l'enfantement que nous montre l'Apocalypse. Qu'est-elle donc ? La Vierge Marie ? Oui Marie ; mais Marie, non pas ici Mère de Jésus -la tête- mais Marie, Mère des membres : l'Église. La Mère de l'Église, dans l'Église, et qui va sauver l'Église !

La bête qui sait bien, elle, qui est son ennemie la plus redoutable, a-t-elle longtemps et patiemment travaillé, par ses alliés dans l'Eglise, à la chasser de l'Église ; et sans doute croyait-elle y être enfin parvenue, tant Marie était amoindrie dans l'Église. Or la bête, à l'instant de s'installer dans le sanctuaire (ce qui restait de l'Église) voit Marie, là, soudain, devant elle, mais lui tournant le dos, donc vulnérable peut-être et pouvant être saisie par surprise. Marie se retourne et adore. Alors la bête qui reçut son pouvoir du dragon (lui qui fut rejeté pour avoir refusé d'adorer) s'enfuit de devant la servante du Seigneur.

«Je vis l'Église de saint Pierre et une énorme quantité d'hommes qui travaillaient à la renverser, mais j'en vis aussi d'autres qui y faisaient des réparations»
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«Des lignes de manoeuvres occupés de ce double travail s'étendaient à travers le monde entier et je fus étonnée de l'ensemble avec lequel tout se faisait. Les démolisseurs détachaient de gros morceaux ; c'étaient particulièrement des sectaires en grand nombre et avec eux des apostats. Ces gens, en faisant leur travail de destruction, semblaient suivre certaines prescriptions et une certaine règle : ils portaient des tabliers blancs bordés d'un ruban bleu et garnis de poches, avec des truelles fichées dans la ceinture. Ils avaient d'ailleurs des vêtements de toute espèce ; il se trouvait parmi eux des hommes de distinction, grands et gros avec des uniformes et des croix (?), lesquels, toutefois ne mettaient pas eux-mêmes la main à l'ouvrage, mais marquaient sur les murs avec la truelle, les places où il fallait démolir. Je vis avec horreur qu'il y avait aussi parmi eux des prêtres catholiques.

Déjà toute la partie antérieure de l'église était abattue ; il n'y restait plus debout que le sanctuaire avec le saint Sacrement
»




«J'ai vu l'église de saint-Pierre : elle était démolie, à l'exception du choeur et du maître-autel»
(10 septembre 1820)

«J'eus encore le tableau des démolisseurs s'attaquant à l'église de saint Pierre ; je vis encore comment, à la fin,
Marie étendit son manteau au-dessus de l'église et comment les ennemis de Dieu furent chassés».

«Mai 1823, J'ai eu de nouveau la vision de la secte secrète sapant de tous côtés l'église de saint Pierre. Ils travaillaient avec des instruments de toute espèce et couraient ça et là, emportant des pierres qu'ils en avaient détachées. Ils furent obligés de laisser l'autel, ils ne purent pas l'enlever. Je vis profaner et voler une image de Marie»

«Je me plaignis au Pape et lui demandai comment il pouvait tolérer qu'il y eut tant de prêtres parmi les démolisseurs.

Je vis à cette occasion pourquoi l'Église a été fondée à Rome ; c'est parce que c'est là le centre du monde et que tous les peuples s'y rattachent par quelques rapports.

Je vis aussi que Rome restera debout comme une île, comme un rocher au milieu de la mer, quand tout, autour d'elle, tombera en ruine»

Les ruines dont ici il retourne ne sont peut-être pas les ruines matérielles, ce qui est de peu d'importance ; mais l'effondrement de toutes les lois naturelles et surnaturelles, civiles et religieuses, sur lesquelles la civilisation chrétienne fut édifiée. Si toutes ne sont pas aujourd'hui totalement renversées, elles sont cependant largement fissurées, certaines ne paraissant plus tenir que par miracle. Or, quand tout s'affaissera, l'Église, figurée par le rocher romain, demeurera ferme, fût-elle réduite à ce seul îlot émergeant de l'affreux chaos de la dissolution d'un monde.

«Lorsque je vis les démolisseurs, je fus émerveillée de leur grande habilité. Ils avaient toutes sortes de machines ; tout se faisait suivant un plan ; rien ne s'écroulait de soi-même. Ils ne faisaient pas de bruit ; ils faisaient attention à tout ; ils avaient recours à des ruses de toute espèce, et les pierres semblaient souvent disparaître de leurs mains. 
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Quelques-uns d'entre eux rebâtissaient ; ils détruisaient ce qui est saint et grand et ce qu'ils édifiaient n'était que du vide, du creux, du superflu. Ils emportaient les pierres de l'autel et en faisaient un perron à l'entrée»

Ah ! certes, les démolisseurs sont devenus les constructeurs ! ....Une Église sans mystère et bientôt sans Dieu, à tout le moins où le seul Dieu sera, non plus Dieu qui se fit homme, mais l'homme qui se fera Dieu.
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L'OBSCURCISSEMENT DE L'ÉGLISE
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«Je vis l'Église terrestre, c'est-à-dire la société des fidèles sur la terre, le troupeau du Christ dans son état de passage sur la terre, complètement obscurcie et désolée.

Je vis les manquements et la décadence du sacerdoce, ainsi que leurs causes. Je vis les châtiments qui se préparent.

Les serviteurs de l'Église sont si lâches ! Ils ne font plus usage de la force qu'ils possèdent dans le sacerdoce.

Ah ! Si jamais les âmes réclament ce qui est leur dû par le clergé qui leur occasionne tant de pertes par son incurie et son indifférence, ce sera quelque chose de terrible !

Ils auront à rendre compte pour tout l'amour, toutes les consolations, toutes les exhortations, toutes les instructions touchant les devoirs de la religion, qu'ils ne nous donnent pas, pour toutes les bénédictions qu'ils ne distribuent pas, quoique la force de la main de Jésus soit sur eux, pour tout ce qu'ils omettent de faire à la ressemblance de Jésus.

Je vis des reliques jetées à l'aventure et d'autres choses du même genre»

Et c'est ainsi que fut montré à Anne-Catherine que pour une infinité de personnes qui avaient bonne volonté, l'accès aux sources de la grâce du coeur de Jésus se trouvait empêché et fermé par la suppression des exercices de dévotion, par la clôture et la profanation des églises.

«J'ai eu une vision touchant les fautes innombrables des pasteurs et l'omission de tous leurs devoirs envers leur troupeau.

Je vis beaucoup de bons et pieux évêques, mais ils étaient mous et faibles et le mauvais parti prenant souvent le dessus.

Tout cela m'a fait connaître que la récitation de la généalogie de Notre Seigneur devant le Saint Sacrement, à la Fête Dieu renferme un grand et profond mystère ; j'ai aussi connu par là, que de même que, parmi les ancêtres de Jésus-Christ, selon la chair, plusieurs ne furent pas des saints et furent même des pécheurs sans cesser d'être des degrés de l'échelle de Jacob, par lesquels Dieu descendit jusqu'à l'humanité, de même aussi les évêques indignes restent capables de consacrer le Saint Sacrement et de conférer la prêtrise avec tous les pouvoirs qui y sont attachés.

Je vis dans une ville, une réunion d'ecclésiastiques, de laïques et de femmes, lesquels étaient assis ensemble, faisant bonne chère et se livrant à des badinages frivoles, et au-dessus d'eux, un brouillard obscur qui aboutissait à une plaine plongée dans les ténèbres . Au milieu de ce brouillard, je vis Satan siéger sous une forme hideuse et, autour de lui, autant de compagnons qu'il y avait de personnes dans la réunion qui était au-dessous. Tous ces mauvais esprits étaient continuellement en mouvement et occupés à pousser au mal cette réunion de personnes. Ils leur parlait à l'oreille et agissaient sur eux de toutes les manières possibles. Ces gens étaient dans un état d'excitation sensuelle très dangereux et engagés dans des conversations folâtres et provocantes. Les ecclésiastiques étaient de ceux qui ont pour principe
«Il faut vivre et laisser vivre. Il ne faut pas à notre époque affecter de se tenir à part ni faire le misanthrope : il faut se réjouir avec ceux qui se réjouissent»

«Comme il (Satan) parlait de son droit et que ce langage me surprenait beaucoup, je fus instruite que réellement il acquérait un droit positif quand une personne baptisée qui avait reçu par Jésus-Christ le pouvoir de le vaincre se livrait au contraire à lui par le péché librement et volontairement»
«Je vois une quantité d'ecclésiastiques frappés d'excommunication, qui ne semblent pas s'en inquiéter ni même le savoir. Et pourtant, ils sont excommuniés, quand ils prennent part à des entreprises, qu'ils entrent dans des associations et adhèrent à des opinions sur lesquelles pèsent l'anathème. Je vois ces hommes entourés d'un brouillard comme d'un mur de séparation. On voit par là combien Dieu tient compte des décrets, des ordres et des défenses du Chef de l'Église et les maintient en vigueur quand même les hommes ne s'en inquiètent pas, les renient ou s'en moquent.
Il me fut montré que les païens d'autrefois adoraient humblement d'autres dieux qu'eux-mêmes.

Leur culte (à ces païens) valait mieux que le culte de ceux-ci qui s'adoraient eux-mêmes en mille idoles et ne laissaient aucune place au Seigneur parmi ces idoles.

Je vis combien seraient funestes les suites de cette contrefaçon l'Église. Je la vis s'accroître, je vis des hérétiques de toutes les conditions venir dans la ville (Rome)
»

Cette affirmation de l'homme dans l'Église a eu pour conséquence de réduire la Révélation divine à la dimension humaine et, donc, de la vider de sa transcendance et de l'amputer de son mystère. La Révélation embrassant tout le dogme, c'es le dogme tout entier qui se voit attaqué, mais non point ouvertement, comme il en était jadis de tel ou tel article, en sorte que le mal était aussitôt circonscrit et combattu ; mais cette fois comme d'un cancer généralisé, c'est tout le corps de la Doctrine qui se trouve insidieusement rongée.

«Je vis croître la tiédeur du clergé local, je vis un grand obscurcissement se faire.

Alors la vision s'agrandit de tous côtés. Je vis partout le communautés catholiques opprimées, vexées, resserrées et privées de liberté. Je vis beaucoup d'églises fermées. Je vis de grandes misères se produire partout. Je vis des guerres et du sang versé. Je vis le peuple farouche, ignorant, intervenir avec violence»

La vision d'Anne-Catherine concerne Rome et l'Église catholique ; mais ce qui menace cette dernière ne s'est-il pas déjà produit dans tout l'Est de l'Europe où l'Église orthodoxe a été enchaînée, martyrisée, avilie ?

Le martyre de l'Église commença donc par celle d'Orient avec le déferlement de la Révolution ; ne se terminera-t-il point en Occident par un nouvel et universel embrasement de la Révolution ? Toutefois, ce paroxysme de violence sanguinaire en marquera aussi le terme, car cela ne durera pas longtemps.

«Je vis le secours arriver au moment de la plus extrême détresse»
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L'ÉGLISE DES APOSTATS
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«Je vis l'Église des apostats prendre de grands accroissements. Je vis les ténèbres qui en partaient se répandre alentour et je vis beaucoup de gens délaisser l'Église légitime et se diriger vers l'autre, disant :
«Là tout est plus beau plus naturel et mieux ordonné»

Je vis des choses déplorables : on jouait, on buvait, on bavardait, on faisait la cour aux femmes dans l'église, en un mot on y commettait toutes sortes d'abomination.

Les prêtres laissaient tout faire et disaient la messe avec beaucoup d'irrévérence. J'en vis peu qui eussent encore de la piété et jugeassent sainement les choses. Tout cela m'affligea beaucoup.

Alors mon Époux céleste m'attacha par le milieu du corps comme lui-même avait été attaché à la colonne et il me dit :
«C'est ainsi que l'Église sera encore liée, c'est ainsi qu'elle sera étroitement serrée avant qu'elle puisse se relever»

Il (mon Époux céleste) me montra aussi dans des tableaux innombrables la déplorable conduite des chrétiens et des ecclésiastiques, dans des sphères de plus en plus vastes s'étendant à travers le monde entier et où mon pays était compris. C'était un tableau immense et indiciblement triste qu'il est impossible de décrire. Il me fut aussi montré qu'il n'y a presque plus de chrétiens dans l'ancien sens du mot. Cette vision m'a remplie de tristesse»

Je vis dans l'avenir la religion tombée très bas et se conservant seulement par endroits dans quelques chaumières et dans quelques familles que Dieu a protégées aussi des désastres de la guerre.
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«12 septembre 1820. Je vis bâtir une église étrange et au rebours de toutes les règles. Le choeur était divisé en trois parties, dont chacune était plus haute que l'autre de quelques degrés. Au-dessous était un sombre caveau plein de brouillard.

Sur la première partie je vis traîner un siège......
»

Il nous est dit plus loin que ce siège est celui du prédicateur.
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«....sur la seconde un bassin plein d'eau. L'eau seule paraissait avoir quelque chose de sanctifié.....»
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Tous les sacrements ayant été rejetés ou profanés, seule demeurerait l'eau du baptême, en sorte que tous les «chrétiens» , quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent, pourraient entrer dans cette église.





«....Sur la plus élevée une table»

N'est-ce point là le symbole de ce que les nouveaux théologiens ont voulu faire de l'eucharistie : un repas fraternel et communautaire ? 

«Tout dans cette église, était obscur, à contre-sens et sans vie : il n'y avait que dérision et que ruine»

Toute l'Église sera-t-elle réduite à cette église ? Non Dieu merci ! L'Église authentique demeure :

«Je vis dans le voisinage une autre église où régnait la clarté et qui était pourvue de toute espèce de grâces d'en haut. j'y vis les anges monter et descendre, j'y vis de la vie et de l'accroissement.... »

Pour l'instant, l'église préservée n'est encore qu'une église de pauvres et faibles chrétiens. Tous, en effet, ne sont pas assez forts pour sortir trempés de l'adversité et de la persécution qui les cerne et les resserre. Beaucoup aussi se laissent aller à une sorte de fatalité et de découragement.



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«Pourtant l'Église traditionnelle (toute imparfaite et obscurcie qu'elle soit, pour ne point savoir la lumière qui l'attend) était comme un arbre plein de sève en comparaison de l'autre qui ressemblait à un coffre plein d'objets inanimés. Celle-là était comme un oiseau qui plane, celle-ci comme un dragon de papier, avec une queue chargée de rubans et d'écriteaux, qui se traîne sur un chaume au lieu de voler. Je vis que beaucoup des instruments qui étaient dans la nouvelle église, comme par exemple des flèches et des dards, n'étaient rassemblés que pour être employés contre l'église vivante.

Ils pétrissaient du pain dans le caveau d'en bas ; mais il n'en résultait rien et on travaillait en pure «perte»

Du pain, bien sur, destiné au «repas» communautaire, mais non pas au renouvellement du Sacrifice par la présence, sans atténuation ni symbole, de la Chair et du Sang du Christ.Ces clercs, des «théologiens» sans doute, tous ces intellectuels de la foi qui s'acharnent contre la foi ! Élaborant une doctrine nouvelle pour la nouvelle église, ils déposent leurs matériaux devant la chaire de vérité. Leur vérité non plus destinée aux enfants comme le voulait Jésus, mais aux adultes.

Au lieu du feu de la charité qui embrase et de la lumière de la foi qui éclaire, ils ne produisent qu'une suffocante fumée.

Je vous le demande, voit-on ces chrétiens d'un nouveau genre rayonner de sainteté ? D'abord, il n'est point de sainteté sans prières ni adoration ; et ils ne prient ni n'adorent. Mais on les voit, par contre, animés d'une autre sorte de flamme : l'ardente et bouillonnante fureur des fanatiques, moins soucieux de convaincre dans la douceur que d'imposer par la force.

«Je vis aussi de hommes aux petits manteaux («aux petits manteaux ecclésiastiques» a déjà précisé Anne-Catherine) porter du bois devant les gradins où se trouvait le siège du prédicateur, allumer du feu, souffler de toutes leur forces et se donner une peine extrême, mais tout cela ne produisait qu'une fumée et une vapeur abominables.»

Ces clercs, des «théologiens» sans doute, tous ces intellectuels de la foi qui s'acharnent contre la foi ! Élaborant une doctrine nouvelle pour la nouvelle église, ils déposent leurs matériaux devant la chaire de vérité. Leur vérité non plus destinée aux enfants comme le voulait Jésus, mais aux adultes.

Au lieu du feu de la charité qui embrase et de la lumière de la foi qui éclaire, ils ne produisent qu'une suffocante fumée.

Je vous le demande, voit-on ces chrétiens d'un nouveau genre rayonner de sainteté ? D'abord, il n'est point de sainteté sans prières ni adoration ; et ils ne prient ni n'adorent. Mais on les voit, par contre, animés d'une autre sorte de flamme : l'ardente et bouillonnante fureur des fanatiques, moins soucieux de convaincre dans la douceur que d'imposer par la force.

«Alors, ils firent un trou dans le haut avec un tuyau au-dessus, mais la fumée ne voulait pas monter et tout restait plongé dans une obscurité où l'on étouffait»
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LA FAUSSE ÉGLISE
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«Je voyageai à travers une contrée sombre et froide et j'arrivai dans la grande ville . J'y vis de nouveau la grande et singulière église qu'on y construisait ; il n'y avait là, rien qui fut saint ; je vis cela de la même manière que je vis une oeuvre catholique, ecclésiastique, à laquelle travaillent en commun des anges, des saints et des chrétiens ; mais ici le concours était donné sous d'autres formes plus mécaniques.

Je ne vis pas un seul ange, ni un seul saint coopérer cette oeuvre. Mais je vis beaucoup plus loin sur l'arrière-plan, le trône d'un peuple sauvage armé d'épieux, et une figure qui riait et qui disait :
«Bâtis-la aussi solidement que tu voudras, nous la renverserons».
12 novembre 1820
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Il y a les églises autres que la Catholique romaine. Celles-là, on les connait. Toutes rivales, voire ennemies, elles travaillent au grand jour et leur culte est public. Dans l'ordre surnaturel, elles manquent de la grâce que procurent les sacrements et surtout, de cette nourriture indispensable de l'Eucharistie.

Mais il était une autre église qui naissait au XIXe siècle ; une église souterraine, une église dans l'Église, s'y insinuant comme le ver dans le fruit.
Anne-Catherine la nomme la nouvelle église des ténèbres.
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Elle voit :

«......Que l'on y mine et y étouffe la religion si habilement qu'il ne reste à peine qu'une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits. Je ne puis dire comment cela se fait, mais je vois le brouillard et les ténèbres s'étendre de plus en plus. Cependant, il y a 3 églises dont ils ne peuvent s'emparer : ce sont celles de :

- saint Pierre
- sainte Marie Majeure
- saint Michel

Ils travaillent continuellement à les démolir mais ils n'en viennent pas à bout. Tous travaillent à démolir, même les ecclésiastiques.
Une grande dévastation est proche».





Les 3 églises romaines, allégoriquement préservées, sont le témoignage que satan ne pourra rien contre l'authentique Vicaire du Christ, continuateur de saint Pierre. Nous verrons aussi plus loin, lors du grand combat eschatologique, comment Anne-Catherine nous montre que la guerre spirituelle sera menée par saint Michel, tandis que Marie préservera l'Église demeurée fidèle au Pape, la prenant sous son manteau.


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«Je vis beaucoup d'abominations dans un grand détail ; je reconnus Rome et je vis l'Église opprimée et sa décadence à l'intérieur et à l'extérieur.

Je vis une verte prairie (c'est un des symboles de l'Église : les frais pâturages où le troupeau est conduit sous la houlette des bons pasteurs) beaucoup de gens parmi lesquels il y avait des savants, se réunir à part.....».

Et sans doute désignent-ils ceux que nous connaissons bien : ces intellectuels de la foi, ces faux-docteurs qui vont édifier sur le vert pâturage du Bon Pasteur, une église différente. Ils sont ceux déjà que dénonçait saint Paul, qui viendront dans les derniers temps, quand les hommes, lassés d'une vérité si constante, seront avides de nouveautés.

«.....et il apparut une nouvelle église dans laquelle ils se trouvèrent rassemblés. Cette église était ronde avec une coupole grise et tant de gens y affluaient que je ne comprenais pas comment l'édifice pouvait les contenir tous. C'était comme un peuple entier».

Ronde, symbole d'universalité ? mais aussi rejet de la structure traditionnelle et cruciforme.... C'est alors, dans le même temps, signifié par la coupole grise, que le ciel de cette église perdait sa divine lumière.

«Cependant, elle (la nouvelle église) devenait de plus en plus sombre et noire (elle n'était au commencement que grise) et tout ce qui s'y faisait était comme une vapeur noire. Ces ténèbres se répandirent au-dehors et toute verdure se flétrit ; plusieurs paroisses des environs furent envahies par l'obscurité et la sécheresse et la prairie, à une grande distance, devint comme un sombre marécage.

Je vis alors plusieurs troupes de gens bien intentionnés courir vers un côté de la prairie où il y avait encore de la verdure et de la lumière».

Quel pourrait être ce coin préservé ? sinon celui de l'Église demeurée fidèle au Pape. N'est-il pas assuré d'un perpétuel secours et d'une éternelle protection contre les assauts de l'enfer ?

«Je ne puis trouver de termes pour décrire l'action terrible, sinistre, meurtrière, de cette église. Toute verdure se desséchait, les arbres mouraient, les jardins perdaient leur parure. Je vis, comme on peut voir dans une vision, les ténèbres produire leur effet une grande distance ; partout où elles arrivaient, s'étendait comme une corde noire. Je ne sais pas ce que devinrent toutes les personnes qui étaient entrées dans l'église. C'était comme si elle dévorait les hommes : elle devenait de plus en plus noire, elle ressemblait tout à fait à du charbon de forge et s'écaillait d'une manière affreuse.

Après cela (après la vision horrible de l'église noire) j'allai, guidée par trois anges, dans un lieu verdoyant (donc, où la saine doctrine n'a pas été contaminée) entouré de murs, grand à peu près comme le cimetière qui est ici devant la porte».

Ces murs : la mystérieuse barrière que Dieu met au mystère d'iniquité afin qu'il ne puisse attenter à celui que Jésus, à travers Pierre, a dit devoir à jamais préserver ? Ce minuscule enclos parait donc, une nouvelle fois, désigner le noyau des chrétiens demeurés fidèles au Pape.

«J'y fus placée comme sur une banquette élevée. Je ne sais pas si j'étais vivante ou morte, mais j'avais une grande robe blanche».

Assurément elle est morte, car vêtue de la robe des élus. Aussi, il semble, en ces temps d'extrême petitesse de l'Église authentique, qu'Anne-Catherine sera peut-être portée à la gloire des autels (canonisation en 2004), mais surtout, grâce à sa position élevée, sera-t-elle devenue très visible. Autrement dit, sortant de l'ombre, elle paraîtra pour porter témoignage. Et son témoignage est le message qui lui a été confié. Et que si son message fut si longtemps, sinon secret, à tout le moins discret c'est que Dieu, dans sa Providence, l'avait réservé pour ces heures dangereuses.



«Le plus grand des trois me dit : «Dieu soit loué ! Il reste encore ici de la lumière et de la verdure». Alors, il tomba du ciel, entre moi et l'église noire, comme une pluie de perles brillantes et de pierres précieuses éblouissantes».

Les grâces, figurées par les perles, et les lumières, signifiées par les pierreries éblouissantes, sont les fruits que porteront, au jours opportuns, les souffrances d'Anne-Catherine, consenties dans la compassion, ainsi que les révélations qu'elle reçut concernant le soir des nations.
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«......et l'un de mes compagnons (l'un des 3 anges) m'ordonna de les recueillir».

Telle vient, à son heure, la rétribution de la justice, et la munificence de Dieu......

«Puis ils me quittèrent. Je ne sais s'ils partirent tous ; je me souviens seulement que, dans la grande anxiété que me causait l'église noire, je n'eus pas le courage de recueillir les pierres précieuses. Mais lorsque l'Ange revint à moi, il me demanda si je les avais recueillies et je lui répondis que non ; sur quoi il m'ordonna de le faire tout de suite... ».

Les jours d'iniquité de l'église noire étant venus, il semblerait que les avertissements et les enseignements contenus dans les visions prophétiques dussent être, comme à nouveau, révélés et rendus publics.
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«Alors, je me traînai en avant et je trouvai encore trois petites pierres avec des facettes taillées comme des cristaux. Elles étaient rangées par ordre : la première était bleue, la seconde d'un rouge clair, la troisième d'un blanc brillant et transparent. Je les portai à mes deux autres compagnons qui étaient plus petits que le premier, et, tout en marchant ça et là, ils les frottèrent les unes contre les autres et en firent jaillir les plus belles couleurs et les plus beaux rayons de lumière qui se répandirent partout».

Sans doute sont-ce là, des clartés d'ordre surnaturel, que les visions de la mystique apporteront aux événements et qui permettront de les voir, non plus avec l'éclat trompeur de l'artifice qui est le leur, mais dans l'implacable lumière de Dieu....
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Dieu merci, il nous est montré que demeure un enclos que Satan ne peut investir. Et c'est aussi présenté sous une autre image dans ces mêmes visions : le choeur et l'autel contre lesquels l'acharnement des démolisseurs se brisera toujours.
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«Là où ils arrivaient, la verdure renaissait, la lumière et la vie se propageaient. Je vis aussi d'un côté l'église ténébreuse se dégrader».

Elle n'est donc pas anéantie, mais amoindrie. Ceci semble indiquer un temps de transition, probablement très court où croit la véritable Église, où décroît la ténébreuse dérision.
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«Puis, tout à coup, une très grande foule se répandit dans la contrée verdoyante et éclairée, se dirigeant vers une ville lumineuse».

La sainte cité Jérusalem, victorieuse de la triomphante Babylone ! Victoire définitive ? Non !
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«De l'autre côté de l'église noire, tout resta encore dans une nuit sombre».

Et cette église-là, sans doute, hélas ! se redressera-t-elle, plus terrible, plus abominable, plus satanique que jamais. Ce sera, durant la sombre période de Laodicée, aux jours de l'Antéchrist.

Mais il reste pour lors, à l'Église de s'épanouir dans la crépusculaire douceur du soir et de briller des ultimes splendeurs de Philadelphie.
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LA COMMUNION DES PROFANES
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«Tout y est (dans cette fausse église) foncièrement mauvais ; c'est la communion des profanes. Je ne puis dire combien tout ce qu'ils font est abominable, pernicieux et vain.

Ils veulent être un seul corps en quelque autre chose que le Seigneur.

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Il s'est formé un corps, une communauté en dehors du corps de Jésus qui est l'Église : une fausse église sans rédempteur, dont le mystère est de n'avoir pas de mystère.

J'eus une vision où je vis les autres dans la fausse église, édifice carré, sans clocher, noir et sale, avec un comble élevé. Ils étaient en grande intimité avec l'esprit qui y règne. Cette église est pleine d'immondices, de vanités, de sottise et d'obscurité. Presque aucun d'eux ne connaît les ténèbres au milieu desquelles il travaille. Tout y est pur en apparence : ce n'est que du vide.

Elle est pleine d'orgueil et de présomption, et avec cela destructrice et conduisant au mal avec toute espèce de beaux dehors. Son danger est dans son innocence apparente».

Le plan est unique, mais que de voies concourent à son achèvement :

«Ils font et veulent des choses différentes : en certains lieux leur action est inoffensive ; ailleurs ils travaillent à corrompre un petit nombre de gens savants, et ainsi tous viennent ensemble aboutir à un centre, à une chose mauvaise par son origine, à un travail et à une action en dehors de Jésus-Christ pour lequel seul toute vie est sanctifiée et hors duquel toute pensée et toute action restent l'empire de la mort et du démon.

Je me trouvai dans un navire tout percé et j'étais couchée au fond, à la seule petite place qui fut encore intacte : les gens étaient assis sur les deux bords du navire. Je priais continuellement pour qu'ils ne fussent pas précipités dans les flots ; cependant ils me maltraitèrent et me donnèrent des coups de pieds. Je voyais à chaque instant le navire au moment de couler et j'étais malade à mourir».

Non, ce n'est pas là le vaisseau de Pierre, car le pilote, le Pape, n'y est point et que, d'autre part, la nef de l'Église ne peut couler, alors que celle-ci va sombrer.

«Enfin, ils furent forcés de me conduire à terre où mes amis m'attendaient pour me mener dans un autre endroit».

Au vrai, ils bannirent de leur sein cette intruse......De même que nous voyons l'Église qui se veut «charismatique» répudier tout charisme authentique, de même ennemie de toute véritable prophétie, la voit-on séduite par tout ce qui n'est que perverse et mortelle contrefaçon de la sainte Eschatologie....

Pour les âmes mystiques assoiffées de mystère, l'ennemi fit éclore maintes sectes eschatologiques....

Hélas, ils périront les abusés, dans l'instant même où «le petit reste
» pénétrera dans l'enclos de Jérusalem , là où pousse l'arbre de vie, qui porte douze fois des fruits, les donnant une fois par mois, et dont les feuilles servent à la guérison des nations, (Ap 22, 2)

«Je priais toujours pour que ces malheureux débarquassent aussi mais à peine étais-je sur le rivage que le navire coula à fond et aucun de ceux qui y étaient ne se sauva, ce qui me remplit de tristesse. Dans l'endroit où j'allai il y avait une grande abondance de fruits.

Quand je regardai au-dessous de moi, je vis très distinctement, à travers un crêpe de couleur sombre, les erreurs, les égarements et les péchés innombrables des hommes, et avec quelle sottise et quelle méchanceté ils agissaient contre toute vérité et toute raison. Je vis des scènes de toutes espèces : je revis le navire en détresse, portant ces hommes convaincus de leur immense mérite et admirés aussi bien par d'autres, passer près de moi sur une mer dangereuse et je m'attendais à chaque instant à le voir périr. Je connaissais parmi eux des prêtres et je souffris de grand coeur pour les aider à venir à résipiscence.

Je vois tant de traîtres ! Ils ne peuvent pas souffrir qu'on dise : «cela va mal». Tout est bien à leurs yeux pourvu qu'ils puissent se glorifier avec le monde !».
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LE PAPE TRAHI
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«Je vis le Pape en prières ; il était entouré de faux amis qui souvent faisaient le contraire de ce qu'il disait.

Je vis le saint Père dans une grande tribulation et une grande angoisse touchant l'Église. Je le vis très entouré de trahisons.

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Ils veulent enlever au pasteur le pâturage qui est à lui ! Ils veulent en imposer un qui livre tout aux ennemis ! (alors saisie de colère, elle leva le poing en disant) Coquins d'allemands ! Attendez ! Vous n'y réussirez pas ! Le pasteur est sur un rocher ! Vous prêtres, vous ne bougez pas ! Vous dormez et la bergerie brûle par tous les bouts ! Vous ne faites rien ! Oh, comme vous pleurerez cela un jour !».

La deuxième prophétie parait s'appliquer à des évènements d'une gravité jusqu'alors inconnue dont le Pape, et avec lui toute l'Église, auront un jour à souffrir.

La circonstance précise qui amènera cette mortelle tribulation nous demeure encore scellée; par contre, le climat préalable d'abandon, de démission, d'insouciance et d'aveuglement n'est que trop actuel ! Pas même non plus la totale indiférence, mais l'hostilité, sournoise souvent, déclarée parfois, à l'égard du Chef que Jésus-Christ a placé jusqu'à ce qu'il revienne, à la tête de son Église.

Parce que le Pape refuse à entrer dans le tourbillon dévastateur, mais qui se veut novateur, les pasteurs de perdition s'en prennent au Suprême Pasteur. La papauté, disent-ils, dans sa forme monarchique, est chose dépassée ! Et tout cet anachronisme dans l'Église qui rend l'Église inactuelle au monde ! Ah ! Vienne enfin celui-là qui scellera l'alliance de l'Église et du monde !

Hélas ! «celui-là
» nous voyons ici qu'il n'est que trop annoncé ! Sans doute se tient-il déjà derrière la porte, puisque ses hérauts proclament l'urgence de sa venue, puisque ses troupes ont commencé l'investissement de la cité de Dieu.
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Les ennemis du Pape, et qui composent l'armée du grand nombre, sont les mêmes qui lui reprochent de demeurer attaché à des dogmes mal adaptés à la science, à des rites devenus caducs dans le contexte du monde contemporain. Issus du modernisme, ils ont mené à terme les exécrables prémices. Ce qu'ils exigent : une Église à l'échelle de l'homme et, pour tout dire, expurgée de Dieu

«Je vis que, dans certains cas d'extrême détresse, il (le Pape) a des visions et des apparitions.

Quant à ceux qui récusent aujourd'hui le Pape, craignons qu'ils ne soient demain les premiers à acclamer le Ravisseur qui s'introduira dans la Bergerie».
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LE PROTESTANTISME
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«Je vis, sous l'image de plusieurs jardins formant un cercle autour de moi, les rapports du Pape avec les évêques. Je vis le Pape lui-même sur son trône, placé comme dans un jardin. Je vis dans divers jardins, les droits et les pouvoirs de ces évêques et de ces évêchés, sous forme de plantes, de fleurs et de fruits, et je vis des rapports, des courants, des influences, comme des fils ou des rayons allant du siège de Rome aux jardins. Je vis sur la terre, dans ces jardins, l'autorité spirituelle du moment : je vis en l'air, au-dessus d'eux (dans l'avenir), l'approche de nouveaux évêques. Ainsi, par exemple, je vis dans l'air, au-dessus d'un jardin où se trouvait le sévère supérieur (l'évêque d'alors, sévère parce que ferme dans la foi), un nouvel évêque avec la crosse, la mitre et tout le reste.
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Je vis autour de lui des protestants qui voulaient le faire descendre dans le jardin, mais non avec les conditions que le Pape avait exigées».

Pour qu'un évêque catholique soit entouré de protestants, il faut que bien des barrières aient été renversées ; et certes, elles ne l'étaient pas quand vivait Anne-Catherine.....Comment concevoir une action des protestants, donc s'exerçant de l'extérieur, dans l'Église catholique ?

«Ils cherchaient à s'y glisser par toute espèce de moyens : ils bouleversaient certaines parties du jardin où y jetaient de mauvaises semences. Je les vis tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre, cultiver, ou laisser en friche, démolir et ne pas enlever les décombres, etc. Tout était plein de pièges et de ruines. Je les vis intercepter et détourner les voies qui allaient au Pape».

Ceci a été écrit il y a un siècle et demi ! Qui donc, alors, pouvait entendre ces sombres prévisions ? Aujourd'hui, ce ne sont plus d'incroyables rêveries.
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Une étape pourtant -sans doute la dernière- ne parait pas avoir été franchie :

«Je vis ensuite que, quand ils introduisaient l'évêque de la manière qu'ils s'étaient proposée (après l'avoir élu démocratiquement ?) il était intrus, introduit contre la volonté du Pape et qu'il ne possédait pas légitimement l'autorité spirituelle.

Je vis, à ce que je crois, presque tous les évêques du monde, mais un petit nombre seulement parfaitement sain».
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Ceci, vraisemblablement, lors de la grande Tribulation.

«Je vis tout ce qui tient au protestantisme prendre de plus en plus le dessus, et la religion tomber en décadence complète.

Il y avait à Rome, même parmi les prélats, bien des personnes de sentiments peu catholiques qui travaillaient au succès de cette affaire. Je vis aussi en Allemagne des ecclésiastiques mondains et des protestants éclairés manifester des désirs et former un plan pour la fusion des confessions religieuses et pour la suppression de l'autorité papale».

.....et ce plan avait, à Rome même, des fauteurs parmi les prélats

«Ils bâtissaient une grande église étrange et extravagante ; tout le monde devait y entrer pour s'y unir et y posséder les mêmes droits ; évangéliques, catholiques, sectes de toute espèce : ce devait être une vraie communion des profanes où il n'y aurait qu'un pasteur et un troupeau. Il devait aussi y avoir un Pape (élu, vraisemblablement !) mais qui ne posséderait rien et serait salarié. Tout était préparé d'avance et bien des choses étaient déjà faites ; mais à l'endroit de l'autel, il n'y avait que désolation et abomination».
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PROFANATION DE L'EUCHARISTIE

«Je vis bien souvent Jésus lui-même cruellement immolé sur l'autel par la célébration indigne et criminelle des saints mystères. Je vis devant des prêtres sacrilèges, la sainte hostie reposer sur l'autel comme un enfant Jésus vivant qu'ils coupaient en morceaux avec la patène et qu'ils martyrisaient horriblement. Leur messe, quoique accomplissant réellement le saint sacrifice, m'apparaissait comme un horrible assassinat».

La dévotion au Saint-Sacrement tomberait tout-à-fait en décadence et le sacrement lui-même dans l'oubli. Elle disait cela en l'appliquant particulièrement à cette partie de l'Église où elle a vu toutes choses se dessécher et mourir devant le progrès des lumières et sous le régime de la liberté, de la charité et de la tolérance,

«Je vois les ennemis du Saint-Sacrement qui ferment les églises et empêchent qu'on l'adore, s'attirer un terrible châtiment. Je les vois malades et au lit de la mort sans prêtre et sans sacrement».
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L'ANARCHIE DANS L'ÉGLISE

«Il n'y a qu'une Église, l'Église catholique romaine ! Et quand il ne resterait sur la terre qu'un seul catholique, celui-ci constituerait l'Église une, universelle, c'est-à-dire catholique, l'Église de Jésus-Christ, contre laquelle les portes de l'enfer ne prévaudront pas».

La connaissance de la grandeur et de la magnificence de cette Église, dans laquelle les sacrements sont conservés avec toute leur vertu et leur sainteté inviolable est malheureusement une chose rare de nos jours, même chez les prêtres. Et c'est parce que tant de prêtres ne savent plus ce qu'ils sont et ne comprennent plus le sens de cette parole «appartenir à l'Église».

«C'est quelque chose de très grand, mais aussi quelque chose d'impossible sans la vraie lumière, sans la simplicité et la pureté, que de vivre selon la foi de cette sainte Église.

Je vois chez tous, même chez les meilleurs d'entre eux, un orgueil effrayant, mais chez aucun l'humilité, la simplicité et l'obéissance. Ils sont terriblement vains de la séparation dans laquelle ils vivent. Ils parlent de foi, de lumière, de christianisme vivant ; mais ils méprisent et outragent la sainte Église dans laquelle seule il faut chercher la lumière et la vie.

Ils se placent au-dessus de tout pouvoir et de toute hiérarchie ecclésiastique et ne connaissent ni la soumission ni le respect envers l'autorité spirituelle. Dans leur présomption, ils prétendent mieux comprendre toutes choses que les chefs de l'Église et même que les saints docteurs. Ils rejettent les bonnes oeuvres et veulent pourtant posséder toute perfection, eux qui, avec leur prétendue lumière, ne jugent nécessaires ni obéissance, ni règles de discipline, ni mortification, ni pénitence. Je les vois toujours s'éloigner de plus en plus de l'Église, et je vois beaucoup de mal provenir d'eux.

Aucun égarement n'amène des conséquences aussi désastreuses et n'est aussi difficile à guérir que cet orgueil de l'esprit par suite duquel l'homme pécheur prétend arriver à la suprême union avec Dieu sans passer par le chemin laborieux de la pénitence, sans pratiquer même les premières et les plus nécessaires des vertus chrétiennes et sans autre guide que le sentiment intime et la lumière qui est censée donner à l'âme la certitude infaillible que le Christ opère en elle.

Ces «éclairés» je les vois toujours dans un certain rapport avec la venue de l'Antéchrist, car eux aussi, par leurs menées, coopèrent l'accomplissement du mystère d'iniquité».
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8 commentaires:

sedevacantiste a dit…

Merci pour ces extraits dénonçant la secte conciliaire et ses oeuvres, tel Assise.

Nous aurons bientôt un Pape si Dieu veut.

+

Anonyme a dit…

Je crois que ces visions sont très mal interprétées par ce sedevacantiste car la fidélité au pape souffrant de cette désolation présente et à venir est essentielle!!!!A.C.Em ne parle pas d'une vacance du siege de St Pierre qui durerait depuis plus de 33 ans !!( jamais prophétisé d'ailleurs ) et de la survivance de Paul VI et de sa réapparition pour sauver l Eglise !!! elle rappelle l obéissance au chef suprême de l Eglise et de ne pas le juger et c'est ce que font les ENNEMIS DE L EGLISE AVEC BEAUCOUP D ORGUEIL
STE MARIE MERE DE DIEU s'est soumise aux prescriptions et DIEU sait si dans le temple il y avait d 'hypocrites ect
NS JESUS N A JAMAIS JUGER NI COMDAMNER NI INSULTER QUI QUE CE SOIT LES PHARISIENS HERODE PILATE ET COMPAGNIE ET IL EST DIEU IL A ENSEIGNE AU TEMPLE DEPUIS L AGE DE DOUZE ANS!N ETAIT IL PAS AU MILIEU DES PUBLICAINS ET DES PHARISIENS ET MARIE NOTRE MERE A T ELLE JUGER ET CRITIQUER DANS SA VIE ? ET DANS SES NOMBREUSES APPARITIONS :RUE DU BAC LOURDES FATIMA PONTMAIN BANNEUX BEAURAING ET ACTUELLEMENT EL ESCORIAL il faut priez et mettre en oeuvres la foi et les talents que nous avons recu de DIEU sans mérite de notre part et s'abstenir de juger pour notre salut et le salut de toutes les âmes le premier péché est la désobéissance PAR L ORGUEIL !connaissons nous vraiment les VOIES DE DIEU ????ET LE COEUR DES HOMMES ?? LES ORTHODOXES ET LES PROTESTANTS NE SONT PAS DES SECTES, A PLUS FORTE RAISON NOTRE EGLISE CATHOLIQUE ET DES ENNEMIS IL Y EN AURA TOUJOURS ET DES JUDAS AUSSI!MEME DANS LES AUTRES RELIGIONS ET DANS LES FAMILLES !! LA SAINTETE NE CONSISTE PAS A REGARDER AVEC LA LOUPE LES AUTRES . nous serons juger individuellement et principalement sur les effets de notre langue !!! ET LE COMMANDEMENT AIMEZ VOUS LES UNS LES AUTRES...AIMEZ VOS ENNEMIS BENISSEZ LES....PRIEZ POUR EUX
LE NAVIRE TROUE BALLOTE PAR LES SCHISMATIQUES HERETIQUES ET AUTRES DANS LA VISION DE DON BOSCO S APPELLAIT MISERICORDE..............

Anonyme a dit…

A la lecture d'A.C., nous sommes en plein dedans...
Marthe Robin a eu elle aussi, la prophétie concernant l'Eglise.

Rita a dit…

Nous sommes en plein dedans mais avec la prière et l'adoration du Saint Sacrement on ne doit pas avoir peur et nos prières peuvent changer tant de choses ....

Colombe a dit…

Je suis d’acc avec « anonyme «  . Et malheureusement nous sommes en plein chaos de l’Eglise car les hommes ne respectent pas l’un des plus grand commandement : soyez un comme mon Père et moi-même nous sommes un .
L’Eglise est divisée , et actuellement le pape véritable est mis de côté et remplacé par un pape gauchiste qui n’est pape que de nom !
Mais que les brebis soient rassurées car notre Seigneur dit : « N’ayez pas peur petit troupeau «  donc il veille jalousement sur ceux qui lui sont fidèles !
Courage et fidélité voilà ce que je souhaite à ceux qui liront mes paroles .

Unknown a dit…

NOUS SOMMES EN PLEIN.

Anonyme a dit…

près avoir lu tout ça on est sidéré voyez des tonnes de mots 'GLORIFIANT QUI AU JUSTE" on sent les pleurs pour une église qui va disparaitre certes je reconnais ça fait mal je reconnais que dans l'église catholique on a jamais souffert d'étouffements d'obligationsà être parfaits non on cheminait tranquille... je reconnais pour les avoirs fréquentés que toutes les branches protestantes sont bien plus dures et que j'ai été choquée qu'ils confondaient DURETE avec AUTORITE sans aucune bienveillance pour l'ame d'autrui mais j'invite les gens quiveulent aller chez eux à ne jamais se sentir embrigadé manipulé s'ils étouffent et qu'ils sont opprimés qu'ilss'en aillent en courant... on cherche l'amour et la compassion du seigneur pas l'oppréssion le calme de l'église catholique fait beaucoup de bien aussi vous agissez comme des enfants jaloux de l'amour que donne le PERE à chacun n'ayez pas peur son AMOUR demeure le même pour chacun d'entre vous

Anonyme a dit…

https://nsae.fr/2021/06/30/chemin-synodal-allemand-ne-revons-pas-trop/
Tout le désastre y est manifeste. Que rajouter !