(1879)
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COMMISSION D’ENQUÊTE
Le 8 Octobre 1879, archevêque de Tuam MacHale a créé une commission d'enquête chargée d'enquêter sur l'Apparition. Les conclusions de la Commission ont été soumises à l'archevêque et a conclu que :
«Le témoignage des témoins, pris dans son ensemble, était digne de confiance et satisfaisante» La Commission était composée de l'archidiacre Cavanagh, PP Knock, le Très Révérend Canon Waldron, PP Ballyhaunis et le Très Révérend Canon Bourke, PP Claremorris. Avec l'aide de six curés locaux, ils ont examiné quinze témoins et a pris la déposition de chaque. Quatorze témoins ont donné leur comptabilité en anglais, un en Irlande. Knock journalistes en visite dans les années suivant l'Apparition ont été impressionnés par les témoins. PCD Warren dans sa brochure publiée en 1880, a écrit d'eux:
«Les personnes qui parlent de ces apparences, et qui déclare solennellement la vérité de ce qu'ils affirment, sont nombreux, respectables et respectés par leurs voisins". Leurs réponses sont franches et civile, également exempt de hardiesse et d'évasion, et leurs témoignages réunis constituent une masse d'éléments de quelques hommes impartiaux cherchera à discréditer».
En 1936, une seconde commission d'enquête a été créée par Mgr M. Gilmartin, Archevêque de Tuam. Les deux témoins survivants vivant en Irlande, Mary Connell O '(née Byrne) et Patrick Byrne ont été examinés. Un tribunal spécial a été établi par l'archevêque de New York, le Cardinal Hayes, d'examiner John Curry qui y résident. Mary O'Connell terminé sa déclaration sous serment par les mots :
«Je suis clair sur tout ce que j'ai dit et je fais cette déclaration en sachant que je vais devant mon Dieu».
Elle est morte plus tard dans l'année. |
VIDÉO OU L'ON VOIT JEAN-PAUL II ET MÈRE THÉRÉSA S'Y RECUEILLIR
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1. Dominick Byrne (senior), Drum, Knock, âgé de trente-six ans 2. Dominick Byrne (junior), Drum, Knock, âgé de vingt ans environ 3. Margaret Byrne, Drum, Knock, âgé vingt-et-un années 4. Mary Byrne, Drum, Knock, vingt-neuf ans environ 5. Mrs. Margaret Byrne (widow), Drum, Knock, âgé de soixante-huit ans 6. Patrick Byrne, Carrowmore, Knock, âgé de seize ans 7. Judith Campbell, Carrowmore, Knock, vingt-deux ans 8. John Curry, Lecarrow, Knock, de cinq ans 9. John Durkan, Casual Labourer, vingt-quatre ans environ 10. Mrs. Hugh Flatley, Cloonlee, Knock, âgé de quarante-quatre ans 11. Patrick Hill, Claremorris, âgé de onze ans 12. Mary Mc Loughlin, la gouvernante de l'archidiacre Cavanagh's, Knock, âgé de quarante-cinq ans 13. Catherine Murray, Lisaniskea, Bekan, âgé de huit ans 14. Bridget Trench, Carrowmore, Knock, âgé de soixante-quatorze ans environ 15. Patrick Walsh, Ballindorri |
L'APPARITION |
Conte Mayo est une région d’Irlande qui a beaucoup souffert aux environs des années 1870 : plusieurs famines et crises économiques entraînèrent toute une vague d’émigration. C’est dans ces circonstances que le Seigneur envoya encore sa Mère auprès de ses enfants qui se trouvaient dans la misère.
L’apparition de Knock (en irlandais An Cnocce qui signifie la colline) se produisit le 21 août 1879, huit ans après les apparitions de Pontmain (1871). Les deux apparitions ont plusieurs points communs. Elles se produisirent toutes deux en soirée, durèrent environ trois heures, certaines fois sans qu’aucun mot ne fut prononcé. Dans la soirée du jeudi 21 août 1879, deux dames du petit village de Knock, Mary McLoughlin, quarante-cinq ans, et Mary Byrne, vingt-neuf ans, retournaient chez elles sous la pluie. En passant derrière l’église du village, elles aperçoivent des « images lumineuses» sur la façade de l’église paroissiale. Surprises, les deux femmes observent : il s’agit bien d’une apparition de la Vierge, concluent-elles , Saint. Joseph, Saint. Jean l’Evangéliste, ainsi qu’un autel sur lequel se trouvait un agneau surmonté d’une croix. Plusieurs anges se trouvaient tout autour de l’autel. Les deux femmes se dépêchèrent d’appeler les villageois à l’église. D’autres personnes purent ainsi voir l’apparition. Les deux dames et treize autres personnes purent, en plein jour, voir la Vierge Marie, debout, entre 30 et 60 cm au-dessus du sol. Sa taille est celle d’une personne moyenne. Elle est vêtue de blanc et porte une couronne d’or. Elle semble prier. Saint Joseph et saint Jean l’Evangéliste l’accompagnent. « Saint Jean était habillé comme un évêque en train de prêcher. Il portait une petite mitre sur la tête », précise Patrick Hill qui a vu également des anges. Les témoins voient aussi un « autel » sur lequel se tenait un « agneau » derrière lequel une croix était plantée. Aucun message n’a accompagné l’apparition silencieuse, mais des guérisons corporelles frappent l’opinion. Ses mains se levaient comme pour prier. Tous ceux qui ont assisté à l’apparition ont compris qu’il s’agissait bien de Marie, la Mère de Jésus et la Reine des anges. Les témoignages concordèrent sur deux circonstances curieuses : d'une part l'immobilité rigoureuse de la «vision» et, d'autre part, l'accroissement de sa luminosité à mesure que la nuit devient plus sombre. Il y eut quelques variantes : d'aucuns virent les «statues» bouger et deux témoins virent des anges voler. Les villageois qui ne s’étaient pas rendus sur les lieux de l’apparition ont rapporté avoir vu une vive lumière qu’ils situaient aux environs de l’église. Il existe des rapports faisant état de guérisons obtenues suite à des visites à l’église de Knock. Le prêtre de la paroisse, bien qu'il n'ait pas accepté se déranger pour aller voir l'apparition, devint ensuite le défenseur de son authenticité. Au début, on ne parla pas de l'événement. Tel était le souhait de l'Eglise. Ce n'est que qutre mois plus tard que la presse s'en fit l'écho. L’Eglise mit sur pied une commission chargée de récolter les témoignages de ceux qui disaient avoir vu l’apparition. Un rapport des guérisons fut établi. En 1936, l’Archevêque Gilmartin du diocèse de Tuam autorisa la publication d’un document favorable aux apparitions et à la dévotion à Knock. Peu à peu le soutien de l’Eglise se confirma. Le pape en personne vint en visite à Knock en 1979. Le symbolisme de l’agneau, la croix et l’autel font clairement allusion au sacrifice du Christ et à la messe. Au cours de l’apparition ces trois symboles se trouvaient derrière Marie. On peut en déduire que l’accent était mis sur Marie et son rôle de médiatrice. Knock se différencie en plusieurs points des autres apparitions. La première différence porte sur les personnages qui sont apparus avec Marie. Habituellement, Marie apparaît seule. La deuxième différence est qu’aucune parole n’a été prononcée. Au cours des autres apparitions Marie avertit ou fait des demandes. Une autre différence concerne le nombre de personnes qui ont vu l’apparition. Celle-ci ne s’est aussi produite qu’une seule fois et pendant deux heures. Ces différences ont fait penser à certains que ces apparitions étaient imaginaires. A mesure que la nouvelle se répandit, des pèlerins arrivèrent par milliers, de même que des malades. De nombreuses guérisons furent rapportées. Certains abandonnaient leurs béquilles ou leurs cannes sur le site des apparitions. En 1879 une statue de Notre-Dame de Knock fut érigée à l’endroit où l’apparition avait eut lieu. Knock est devenu un important centre de pèlerinage. Par année on compte environ un million et demi de visiteurs. L’Irlande attendait cette bénédiction, car sa dévotion à Marie avait toujours été importante. De tous ceux qui ont marché sur la terre, Marie sera toujours Celle qui aura le plus grand pouvoir. Elle revient sur terre comme messagère de son Fils. Ses messages ne sont jamais nouveaux ; ils sont tous contenus dans les enseignements de la bible et de Jésus. Elle nous rappelle son Fils, nous invite à regretter nos méchés et à nous tourner vers Dieu. L’Eglise qui a multiplié les enquêtes sur les événements en 1879 et en 1936 a conclu que les témoins étaient crédibles et que rien n’était contraire à la foi. Quatre des derniers papes ont contribué à répandre la vénération de Marie à Knock . Pie XII a béni, à St Pierre de Rome, la bannière de Knock et l’a décorée d’une médaille spéciale en 1945, année mariale. En 1960, le pape Jean XXIII fit parvenir un cierge spécial à Knock. Il avait toujours beaucoup apprécié ce lieu de dévotion à Notre Dame. Le 6 juin 1974, le pape Paul VI a béni la première pierre de la Basilique Notre Dame, Reine d’Irlande. Le 30 septembre 1979 le pape Jean-Paul II est venu en personne à Knock en tant que pèlerin. Il y a célébré la messe, s’est agenouillé devant le mur des apparitions , s’est adressé aux malades et aux personnes qui les accompagnaient. Il a offert un cierge et une rose en or à l’église de Knock. |
VISITEURS ILLUSTRES |
En 1973, Paul VI a béni la première pierre du nouveau sanctuaire, consacré par le cardinal primat d’Irlande, Mgr Conway, en 1976. |
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.Le pèlerinage personnel du pape Jean Paul II le 30 septembre 1979, pour le centenaire de cette apparition, a encore stimulé la vie de ce lieu saint. |
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Mère Térésa de Calcutta a visité le lieu saint en juin 1993 et 1 million et demi de pèlerins s'y rendent chaque année. |
(Selon OUEST IRLANDE)
SIGNIFICATION SYMBOLIQUE DE LA VISION DE KNOCK |
Sur l'autel, l'Agneau immolé rappelle le sacrifice du calvaire, rendu présent chaque jour à la sainte Messe, et au ciel, l'offrande du Christ au Père (Lettre aux Hébreux).
Saint Jean, apparaît comme un prêtre, et il désigne Marie présente au pied du calvaire, «où, non sans un dessein divin, elle était debout (cf. Jn 19, 25), souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d'un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l'immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour, pour être enfin, par le même Christ Jésus mourant sur la croix, donnée comme sa Mère au disciple par ces mots: "Femme, voici ton Fils" (cf. Jn 19, 26-27)» (Vatican II, lumen gentium 58). Chacun est appelé à devenir membre du Christ, et à participer, avec lui et en Marie, au mystère de la rédemption. La présence de saint Joseph est l'époux de Marie, le modèle du père et de l'époux. En 1872, Pie IX avait déclaré saint Joseph patron de l'église universelle. Il est aussi un maître d'oraison. |
ÉVÈNEMENTS MIRACULEUX |
La première guérison s’est produite dix jours après la première apparition. Une jeune fille née sourde recouvra instantanément l’ouïe. Fin 1880 , quelque 300 guérisons miraculeuses avaient été enregistrées dans les livres de la paroisse. Un pèlerin qui avait été guéri juste après l’apparition témoigna qu’il avait vu une demi douzaine de pèlerins soulagés de leurs maux ou guéris.
Que Marie, Mère de Notre Seigneur Jésus-Christ, puisse nous obtenir le courage de nous mettre au service de son fils, de son royaume de Justice de Paix et d’Amour. Nous devons toujours prier ainsi :
Seigneur faites que je voie ? Donnez-nous la force d’agir.
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