ROPHÉTIES |
VÉNÉRABLE MARCEL VAN
(1928/1959)
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VÉNÉRABLE MARCEL VAN (†1959) rédemptoriste vietnamien, jeune martyr inspiré par SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX. (D'après L'Association des Amis de VAN dirigée par Anne de Blay : «Quel est ton secret, petit VAN». Éditions Saint-Paul, 337p.)
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JOACHIM NGUYEN TÂN VAN (1928-1959), de son nom de religieux Frère MARCEL, est né le 15 mars 1928 à Ngam Giao, au VIÊT NAM, d'une famille profondément chrétienne. Il fut baptisé le lendemain, sous le patronage de SAINT JOACHIM.
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VAN vécut ses derniers jours dans un camp de rééducation communiste, dont il avait tenté de s'échapper pour rapporter l'Eucharistie à ses compagnons de captivité. Le désir de DIEU et de la sainteté oriente toute sa vie depuis l'enfance. Victime de mauvais traitements dans sa jeunesse, il comprit que sa mission serait de «transformer la souffrance en joie».
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Découvrant THÉRÈSE DE LISIEUX à l'âge de 14 ans, VAN se mit à son école et apprit d'elle à se confier en toutes choses à l'amour infini du PÈRE. Il accepta de devenir comme elle un «apôtre caché de l'Amour», entrant comme frère servant dans la Congrégation du Très Saint Rédempteur et offrant sa vie en union avec celle du CHRIST pour l’Église, la paix, les enfants et les pécheurs.
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Frère MARCEL VAN a laissé dans ses écrits un témoignage poignant sur l'époque tourmentée de la fin de l'Indochine française. Il nous conduit à l'espérance et au partage comme seul un pauvre peut le faire.
Le procès de béatification de MARCEL VAN a été ouvert le 26 mars 1997 au diocèse de Belley-Ars. Le Cardinal FRANÇOIS-XAVIER NGUYÊN VAN THUÂN fut le premier postulateur. |
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On se souvient à quel point il fut dur pour VAN de prier pour la FRANCE. En la fin de l'année 1945, voici que JÉSUS revient sur le sujet :
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«VAN, n'oublies pas le pays que j'aime le plus, tu entends ?....Le pays qui a produit la première petite fleur qui, depuis, en a engendré beaucoup d'autres.....
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Cette petite fleur, c'est celle que j'ai choisie pour être ta soeur ainée, THÉRÈSE....VAN, considère cette fleur-là et comprends ceci : c'est en FRANCE que mon amour s'est tout d'abord manifesté. Hélas ! Mon enfant, pendant que le flot de cet amour coulait par la FRANCE et l'univers, la FRANCE sacrilègement l'a fait dériver dans l'amour du monde, de sorte qu'il va diminuant peu à peu......C'est pourquoi la FRANCE est malheureuse. Mais, mon enfant, la FRANCE est toujours le pays que j'aime particulièrement.....J'y rétablirai mon amour.....Et pour commencer à répandre sur elle mon amour, je n'attends désormais qu'une chose : que l'on m'offre suffisamment de prières. Alors, mon enfant, de la FRANCE, mon amour s'étendra dans le monde......Je me servirai de la FRANCE pour étendre le règne de mon amour partout.....Surtout, prie pour les prêtres de FRANCE, car c'est par eux que j'affermirai en ce pays le «Règne de mon Amour....»
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Le Seigneur parle ensuite de la future et mystérieuse union de la France et du Vietnam dont THÉRÈSE et VAN sont le symbole :
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«Pour ce qui est de ton temps, le VIETNAM, la FRANCE est actuellement son ennemie ; mais dans l'avenir, elle fera de lui un pays qui me rendra un plus glorieux témoignage...O VAN, ce que ta sœur THÉRÈSE fait pour toi, tu dois le faire aussi pour la FRANCE. Je veux que l'union qui existe entre les deux petites fleurs (de FRANCE et du VIETNAM) soit le symbole de l'union que je veux voir régner entre la FRANCE et le VIETNAM....Mon enfant, souviens-toi que c'est avec la FRANCE, que ton pays le VIETNAM parviendra à consolider le Règne de mon Amour. Prie pour que les deux pays ne fassent plus qu'un ensemble....O mon enfant, mon amour te donne le nom de seconde petite THÉRÈSE. Dans le ciel, je te donnerai pour mission d'aider ta grande soeur THÉRÈSE à inspirer au monde la confiance en mon amour...»
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Ensuite, JÉSUS revient sur les grandes menaces qui pèsent sur l'avenir de la FRANCE
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«O mon enfant, prie pour le pays que j'aime particulièrement....Ah ! La FRANCE....Si on ne prie pas, elle sera encore une foi malheureuse, et le Règne de mon Amour ne pourra que difficilement s'y établir....VAN, ne doute pas de ce que je viens de te dire, en voyant que la situation en FRANCE est déjà un peu plus stable.....Mon enfant, je parle ainsi pour que la FRANCE soit avertie et sache prévenir, car l'Ennemi veut faire de ce pays un foyer de discordes. Il faut beaucoup prier.....FRANCE ! FRANCE ! Promets-tu d'être fidèle ? Es-tu décidée à protéger et étendre le Règne de mon Amour dans le monde ?
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Je me servirai de la FRANCE pour étendre le règne de mon Amour partout... Surtout, prie pour les prêtres de FRANCE, car c'est par eux que j'affirmerai en ce pays le règne de mon Amour. VAN, n'oublies pas le pays que j'aime le plus, tu entends ? C'est en FRANCE que mon Amour s'est tour d'abord manifesté.
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Ô monde, DIEU veut maintenant te transformer au moyen de l'amour ; il faut que tu vives dans l'amour.... Cependant, pour en arriver là, il faudra beaucoup de prière, car le monde s'oppose encore à l'amour».
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Pour moi, tout ce que je sais, c'est que JÉSUS veut rétablir en ce monde le règne de son Amour ; c'est par le lien de l'Amour qu'il veut ramener l'unité dans le monde, faire du monde un royaume qui lui appartienne en propre. Le règne de son Amour deviendra un pilier de feu qui soutiendra le monde sur le point de se disloquer.....
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Et si le monde revient à la vie, il le devra à cette flamme d'Amour» .
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Un nouvel événement va bouleverser sa vie. Dans sa méditation, il se sent soudain envahi d'une présence, il entend la voix de JÉSUS :
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Il voit JÉSUS s'approcher dans le SAINT SACREMENT :
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«Mon enfant prie beaucoup et fais beaucoup de sacrifices, souffre et offre»
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Par la suite, il apprendra la conversion de son père....
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JÉSUS lui demande d'aimer la FRANCE (c'était la guerre en INDOCHINE et pour lui ce n'était pas facile...) car «c'est le pays qu'il aime tout particulièrement». Il lui donne des messages sur les prêtres de FRANCE et prophétise la levée de jeunes apôtres de sa lumière.
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JÉSUS lui dit :
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.«Plus tard, tu verras, j'aurai toute une armée d'apôtres et tout ce que je leur enseignerai, ce sera de m'aimer comme tu m'aimes toi-même. Cependant il me faut quelqu'un qui me serve d'intermédiaire, tu seras cet intermédiaire, n'est-ce pas ? Est-ce que tu acceptes ce rôle ? Il te suffira d'écrire mes paroles. Il y aura ensuite d'autres apôtres qui se chargeront de les faire passer et mon amour se répandra. Dans le cas contraire mon amour s'éteindra dans le monde... . ...Ces paroles que je t'adresse ici, seules les âmes simples et humbles sont capables de les comprendre, seules les paroles enfantines sortant d'un cœur aimant ont le don de me charmer.... . ...Oui, toi VAN, la première petite fleur du VIETNAM, tu es bien faible. Je n'ai jamais vu une âme plus faible mais peu importe car il ne te reste qu'à aimer et le reste, je m'en charge... ...VAN, n'oublie pas le pays que j'aime le plus, le pays qui a produit la première petite fleur qui depuis en a engendré beaucoup d'autres. Cette petite fleur c'est celle que j'ai choisie pour être ta petite sœur aînée, THÉRÈSE». |
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.UN MYSTÈRE DE COMMUNION ENTRE LA FRANCE ET LE VIETNAM |
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«Je pleure sur la FRANCE car JÉSUS l'aime...»confie THÉRÈSE à VAN. «C'est en FRANCE que mon amour s'est tout d'abord manifesté» lui confie JÉSUS. «Hélas mon enfant pendant que le flot de cet amour coulait par la FRANCE et l'univers, la FRANCE sacrilège l'a fait dériver dans l'amour du monde de sorte qu'il va diminuant peu à peu. C'est pourquoi la FRANCE est malheureuse ; mais, mon enfant, la FRANCE est toujours le pays que j'aime particulièrement. J'y rétablirai mon amour. Je me servirai de la FRANCE pour étendre le règne de mon amour partout. Surtout prie pour les prêtres de FRANCE car c'est par eux que j'affermirai en ce pays le règne de mon amour. Pour ce qui est de ton temps, le VIETNAM, la FRANCE est actuellement son ennemi, mais dans l'avenir elle fera de lui un pays qui me rendra un plus glorieux témoignage. O VAN, ce que ta sœur THÉRÈSE fait pour toi, tu dois le faire aussi pour la FRANCE ! Je veux que l'union qui existe entre les deux petites fleurs de FRANCE et du VIETNAM soit le symbole de l'union que je veux voir régner entre la FRANCE et le VIETNAM» |
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POUR MÉMOIRE :
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TÉRÉSA MUSCO (1943/1976)
MESSAGE DE LA VIERGE, FIN OCTOBRE 1975.
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«Une guerre viendra qui commencera au VIETNAM et s’étendra à l’EUROPE et l’ITALIE»
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MARCEL VAN : «Pendant la bénédiction du TRÈS SAINT SACREMENT, j'ai vu JÉSUS assis me prendre sur ses genoux ( j'avais alors la taille d'un petit enfant ) et m'étreindre dans ses bras. Je ne cessais de le regarder et lui, de son coté, me regardais aussi puis, approchant son visage du mien, il me donna un baiser. Ensuite, me faisant signe de regarder devant moi, il me dit à l'oreille :
Un instant après, JÉSUS regarda ma sœur THÉRÈSE et dit : «Pauvre FRANCE ! Une fois libéré du COMMUNISME, elle aura affaire à une société secrète plus perverse encore : la FRANC-MAÇONNERIE» Puis il me dit : «Mon enfant, prie pour la FRANCE, sinon malheur à elle» En disant ces paroles, il avait l'air plus triste qu'au paravent, mais je n'ai pas vu pleurer. J'ai constaté seulement qu'il fixait du regard le DRAPEAU NOIR qui se trouvait là ; puis me regardant de nouveau, il sourit et me recommanda de vous communiquer ces choses... Durant la méditation qui suivit je revis ma sœur Thérèse. Elle avait d'abord les yeux fixés sur le drapeau puis elle me regarda de nouveau, ne cessant de sourire. Mais au moment où elle leva une seconde fois les yeux vers le DRAPEAU NOIR, les larmes inondaient son visage. le regard fixé sur le drapeau, elle ne cessait de verser d'abondantes larmes. J'en fus tellement ému que je me mis moi même à pleurer. THÉRÈSE pleurait toujours. C'était la première fois que je la voyais pleurer ainsi. Maintenant encore, quand j'y pense, je ne peux retenir mes larmes. Ma sœur leva ensuite les yeux sur JÉSUS qui, lui ne pleurait pas, se contentant de regarder le drapeau. j'ai entendu alors ma sœur THÉRÈSE, toujours en pleurs, parler à JÉSUS en français. je n'ai retenu que quelques mois que, d'ailleurs, je ne peux écrire correctement.... Elle disait : «O mon JÉSUS...JÉSUS..Embrasse toi...La FRANCE....» C'est tout ce que j'ai retenu et je n'y comprends rien. Ma sœur THÉRÈSE me regarda de nouveau, ses larmes avaient cessé de couler et elle me dit : «Mon cher petit frère, qu'est ce que tu penses de cela ? Je me contentai de lui répondre : «Tout ce que je peux faire c'est de prier» Elle ajouta : «Oui, mon petit frère, prie, ne cesse de prier» Vers la fin de l'oraison, je vis que le DRAPEAU NOIR était brisé et qu'il gisait par terre. Alors, JÉSUS se pencha de nouveau sur moi..Comme au début...THÉRÈSE fit de même et je ne vis plus rien, si ce n'est mes larmes qui coulaient en présence d'un si grand amour.... Quand je me voyais assis sur les genoux de JÉSUS, je tenais en main du papier et une plume et j'étais très beau, n'ayant pas la taille que j'ai maintenant mais celle d'un enfant de 4 ans.. Ma sœur THÉRÈSE était, elle aussi très belle. Cette fois, je l'ai vue plus distinctement ; son visage frais et souriant venait encore ajouter à ma beauté». |
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Suite à une question de VAN sur la FRANCE, Frère EUGÈNE lui répondit : «La FRANCE est actuellement très corrompue ; tout le pays est communiste. On a tué des prêtres et on persécute la religion plus qu'en RUSSIE..» VAN était absolument découragé (voir ce qu'il a écrit ci après) : En ce temps là, ma sœur THÉRÈSE me recommandait de prier beaucoup pour la FRANCE mais après avoir entendu ces paroles du frère EUGÈNE, j'étais comme découragé, d'autant plus qu'il affirmait que plusieurs pères soutenaient ce qu'ils avaient dit ? J'interrogeais alors ma sœur THÉRÈSE qui me répondit : «Reste tranquille, petit frère ; même si les paroles du frère EUGÈNE étaient dix fois vraies, tu ne dois pas te troubler. Même si toute la FRANCE était réellement telle qu'il le dit, il suffirait qu'on y trouve un seul français qui aime JÉSUS, pour qu'il ait de nouveau pitié de la FRANCE Je ne t'ai pas demandé de prier spécialement pour aucun autre pays, je te l'ai demandé uniquement pour la FRANCE. Oh !! Petit frère, il faut que tu pries vraiment beaucoup pour la FRANCE, surtout pour que les francais soient toujours prêts à répandre mon Amour dans tout l'univers. Mais il faut faire en sorte que le règne de mon Amour s'établisse au plus intime de du coeur des francais». JÉSUS : «Le mois prochain, ta soeur THÉRÈRE te donnera une formule de prière à cette intention. Je ne t'ai pas demandé de prier spécialement pour aucun autre pays, je te l'ai demandé uniquement pour la FRANCE. Quand la FRANCE a la joie de t'avoir comme intercesseur, que peut elle désirer de plus ?» JÉSUS souriant à VAN : «De plus, ces prières ne sortent pas de la bouche d'un homme de ce monde; elles ont leur source dans mon Amour même. Étant favorisée à ce point, qu'est ce que la FRANCE peut désirer de plus ? Et pourtant , il y a encore un très grand nombre qui ne savent pas m'aimer...» |
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JÉSUS à VAN : «Il y aura aussi plus tard une armée de la SAINTE VIERGE....» «...souviens toi de prier dès maintenant pour cette faible armée car à peine sera t elle lancée dans la bataille, tout l'enfer se lèvera en bloc contre elle de sorte qu'elle se verra comme dans l'impossibilité de lui tenir tête. . Mais dans la suite, l'enfer subira une défaite retentissante et alors la SAINTE VIERGE sera glorifiée sur cette terre. Tu dois prier beaucoup pour que cette armée puisse lutter avec ardeur et courage jusqu'au bout. . Cette armée n'existe pas encore actuellement, mais elle existera plus tard..» |
COMMENTAIRES :
Nous sommes en 1945 et donc cette armée n'existe pas, existe t'elle maintenant ?
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L'enfer par contre avance inexorablement en s'attaquant notamment aux familles.
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Le 3 septembre 1946, durant la méditation du soir, VAN a une vision de MARIE. Avec toute sa candeur, il trouve que«son visage a beaucoup de ressemblance avec celui de l'ENFANT-JÉSUS, mais un peu moins joufflu». La SAINTE VIERGE lui dit : «VAN mon enfant, ne crains rien, malgré les souffrances, tu resteras toujours abrité sou mon manteau, en compagnie de l'ENFANT-JÉSUS.....Mes mains deviendront l'autel du sacrifice, tandis que toi, à l'exemple de sainte THÉRÈSE, tu seras la victime d'holocauste offerte à l'Amour que JÉSUS accueillera...» Le lendemain, MARIE se mit alors à insister sur la venue de son règne : «Mon petit VAN, voici une chose que je te recommande et que tu devras mettre en pratique.......Je fais la même recommandation à ton père spirituel : demain, premier samedi du mois, jour qui m'est consacré, je ne te demande rien d'extraordinaire, mais seulement d'offrir tes oeuvres à l'intention de mes petits apôtres -ceux-là qui doivent plus tard établir mon règne sur terre- afin que remplis de ferveur et de courage, ils puissent tenir tête au monde et à l'enfer. Mon règne arrivera après celui de l'Amour de JÉSUS ; et ce règne sera plus ou moins stable ici-bas, selon qu'il y aura plus ou moins de prières. Si l'on prie prie peu, il durera peu ; mais plus on priera, plus aussi mon règne sera solide et de longue durée. Vu que mon règne viendra après le règne de l'Amour de JÉSUS, il ne sera que le signe qui révélera clairment aux hommes le Règne de l'Amour de JÉSUS, et amènera le monde à reconnaitre que je suis vraiment MÈRE» |
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«Mon enfant, souviens-toi toujours que je t'ai donné une mission particulière envers moi.....Tu dois beaucoup prier pour les apotres de mon règne. La prière leur servira d'arme et de nourriture ; et avant de les engager dans la bataille contre l'enfer, il faut que je leur prépare cette arme et cette nourriture dont ils se serviront plus tard. C'est à toi que je confie cette mission que tu devras remplir pendant que tu es encore sur cette terre. Au ciel, je t'en confierai une autre» |
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Au XVIIIe siècle, SAINT LOUIS MARIE GRIGNON DE MONTFORT annonçait le règne de MARIE par l'éclosion future des apôtres des derniers temps ; au XXe siècle, on voit se lever beaucoup d'apôtres de MARIE dont l'admirable SAINT MAXIMILIEN KOLBE. En 1936, il écrit :
«Il faut que l'IMMACULÉE règne dans le coeur de tous ceux qui se trouvent partout dans le monde sans distinction de races, de nationalités, de langues et,aussi, dans le cœur
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Plus loin, MARIE donne encore des précisions sur ses futurs apôtres :
«VAN, écoute-moi. Comme JÉSUS te l'a dit auparavant, au début de la lutte, mes apôtres paraitront très faibles, si faibles qu'on les coira incapables de tenir tête à l'enfer....Par là, mes apôtres apprendront à être plus humbles.....Cependant, plus l'enfer aura été victorieux auparavant, plus il sera honteux ensuite, car ce ne sera pas moi en personne qui écrasera la tête de Satan, mais mes enfants....
Voyant que j'utilise mes faibles enfants, comme autant de pieds pour lui écraser la tête, Satan sera honteux..... Ensuite, mon règne s'établira peu à peu dans le monde, comme JÉSUS te l'a dit. Je serai beaucoup glorifiée sur la terre, mais, petit enfant, il faut que tu pries beaucoup pour mes petits apôtres. Prie en paroles, prie par tes soupirs, prie par tes désirs.....» |
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.LA FIN DU MONDE - Le 6 janvier 1946 |
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VAN fait allusion à la fin du monde dont bien des gens disent qu'elle est proche. La SAINTE VIERGE répond : «Pour ce qui est de la fin du monde, je n'en sais absolument rien......Laisse à la SAINTE TRINITÉ le soin de s'en occuper. Pour moi, tout ce que je sais, c'est que Jésus veut rétablir en ce monde le règne de son amour ; c'est par le lien le lien de l'amour qu'il veut ramener l'unité dans le monde, faire du monde un royaume qui lui appartienne en propre. Le règne de son amour deviendra un pilier de feu qui soutiendra le monde sur le point de se disloquer.....et si le monde revient à la vie, il le devra à cette flamme d'Amour... Prie mon enfant, prie beaucoup pour que le Règne de l'Amour de JÉSUS soit établi sur terre dans toute sa beauté, et qu'il en soit de même pour mon propre règne. Le monde entier me reconnaitra pour sa véritable MÈRE, et c'est alors qu'il comprendra clairement l'amour dont mon coeur déborde pour lui. Prie, le Règne de l'Amour arrivera bientôt dans le monde et mon règne à moi le suivra de près.... . Petit VAN, sache que je choisis mes apôtres dans tous les pays et il y en a dans chaque pays. Ils se divisent en deux groupes avec la même mission et le même but : l'expansion de mon règne dans l'univers. L'un de ces groupes se charge spécialement de prier, l'autre d'annoncer au monde la venue de mon règne. Je te communique ceci : les apotres qui travaillent à l'expansion de mon règne, je les choisirai exclusivement dans le Royaume de l'Amour de JÉSUS, car en ces temps-là, le monde sera devenu le Royaume particulier de JÉSUS Mon petit VAN, si je t'annonce ces choses, c'est dans l'unique but de t'exhorter à la prière......Dis bien à tout le monde que c'est sur le solide fondement de la prière que s'établira mon règne en ce monde.....Et toi, donnes-moi le nom de MÈRE DE TOUT L'UNIVERS....»
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PRIÈRE DE MARCEL VAN POUR LA FRANCE
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«Seigneur JÉSUS, aie pitié de la FRANCE ! Daigne la serrer sur ton Cœur ; montre-lui combien tu l'aimes. Purifie-la ; fortifie-la dans ton ESPRIT SAINT. Que la FRANCE contribue à Te faire aimer de toutes les nations ! O JÉSUS, nous autres Français Te promettons fidélité. Oui, nous nous engageons à travailler d'un cœur ardent à l'extension de ton Règne sur la terre, ne comptant en rien sur nous, mais uniquement sur Toi» Amen» |
Cette prière aurait été dictée par le CHRIST le 14 novembre 1945 au jeune novice rédemptoriste MARCEL VAN (1928-1959). Le CHRIST lui aurait dit qu'il apprécierait que les Français la lui récite
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MARCEL VAN : JÉSUS : Pas besoin de m'étendre longuement sur ce sujet ; je me contente de dire que l'âme des enfants est un temple parfaitement pur où habite la SAINTE TRINITÉ. C'est pourquoi quiconque scandalise l'un de ces petits fait lui-même signe au démon, l'invitant à venir plus tard avec le péché pour souiller l'âme de cet enfant. Celui qui agit ainsi enlève à la TRINITÉ un temple magnifique ; il enlève aux saints une demeure où ils pouvaient louer la TRINITÉ ; il expose l'âme de cet enfant à perdre son innocence. C'est pour ces raisons que je profère de si graves menaces contre le scandaleux qui outrage la SAINTE TRINITÉ d'une manière on ne peut plus monstrueuse. Van, même les démons et les damnés en enfer ne peuvent outrager à ce point la TRINITÉ. La mort serait pour lui préférable au scandale. Devant le regard de DIEU LE PÈRE, l'âme de cet enfant perd la beauté naturelle qu'elle tenait de lui parce que le sceau du péché a été imprimé en elle. Dans ses rapports avec DIEU LE FILS, l'âme de cet enfant ne voit plus clairement la vraie lumière, elle ne voit plus clairement son divin époux, car le péché a laissé son empreinte dans son cœurinnocent. Quant au SAINT-ESPRIT, il ne peut plus, librement, donner à cette âme les baisers de l'Amour. Ainsi donc, dans ses relations avec cette âme, la TRINITÉ se trouve empêchée d'agir en toute liberté comme auparavant. VAN, n'est-ce pas là une chose terrible ? Mille fois malheur au monde ! Combien d'âmes encore pures ont été corrompues à cause de lui. Le monde est tellement aveuglé qu'il a détruit presque tous les temples magnifiques de la TRINITÉ.... VAN, écoute....Le monde est bien stupide. Le cœur des enfants et devenu comme un temple où habite ici-bas la Bonté du DIEU TRINITÉ et cette Bonté a le pouvoir d'attirer sur le monde le regard bienveillant de la TRINITÉ ; malgré cela, le monde travaille à détruire ces temples de la Divine Bonté et à les dissimuler au moyen du scandale. . O monde, sans l'Amour, tu serais déjà entièrement détruit et réduit en cendres. O monde, DIEU veut maintenant te transformer au moyen de l'Amour ; il faut que tu vives dans l'Amour.... Cependant, VAN mon petit frère, pour en arriver là, il faudra beaucoup de prières. Car le monde s'oppose encore à l'amour». MARCEL VAN : «Petit frère, voici ta part d'héritage, voici la part d'héritage des enfants. L'as-tu vue clairement ?»
Puis JÉSUS se désignant lui-même ajouta :
Ensuite, j'ai réalisé que c'était fini. Cependant, cette vision reste toujours gravée dans mon esprit ; je n'en ai pas oublié le moindre détail. |
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O MÈRE, qui sait s'il ne sera pas donné aux enfants d'être tes petits apôtres ? C'est là un simple souhait que j'exprime car de fait, je ne connais pas ton intention. Toi-même sait s'il est juste ou non. Quoi qu'il en soit ô MÈRE, je te prie d'avoir pitié des enfants. Mes sentiments sont semblables aux leurs, de sorte que, comprenant les miens, tu comprends également ceux des enfants.
O MÈRE, je pense sans cesse aux âmes des enfants. Impossible pour moi de chasser cette pensée. A mon avis, si mon PÈRE DU CIEL révélait au monde jusqu'à quel point lui est agréable une âme d'enfant, il est probable que le monde reconnaitrait cet enfant comme roi de l'univers. S'il n'y avait pas les enfants dans le monde pour réjouir le regard de notre vrai PÈRE DU CIEL, certainement que Celui-ci ne voudrait plus abaisser son regard sur cette terre. Autrefois, JÉSUS a particulièrement grondé les apôtres parce qu'ils avaient empêché les enfants de venir à lui. O MÈRE, bienheureux les enfants ! JÉSUS les a aimés plus que tous les autres.
Ô MÈRE, me voilà rendu au bout de mon papier ; il ne me reste plus que quelques lignes. Veuille donc me donner un baiser, de même qu'aux âmes de tes enfants chéris....Ô MARIE, les enfants sont vraiment comme des livres toujours ouverts où tous les hommes peuvent apprendre la conduite à tenir à l'égard de leur vrai PÈRE DU CIEL. Mais, Ô MÈRE, comment se fait-il que je comprenne ces choses ? En vérité, c'est là l’œuvre de ma sœur, la petite THÉRÈSE. Mais parce que, autrefois, elle n'a pas eu assez de temps pour parler de toi aux enfants, elle veut bien se servir de moi maintenant pour le faire à sa place. Si je parle ainsi, ce n'est pas du tout dans l'intention d'arriver, par ces paroles, à me faire connaitre de tous les hommes mais bien parce que JÉSUS m'a révélé clairement ces choses aux environs du carême, l'an dernier, alors que j'étais assis sur ses genoux.....» |
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«Il y a quelques jours, en regardant le petit calendrier alphonsien fixé au tableau, j'y ai lu une citation de SAINT ALPHONSE affirmant que les enfants morts sans baptême n'ont à endurer aucun supplice.......A ce propos, je me rappelle qu'une fois (probablement durant l'horizon), songeant aux enfants qui meurent avant d'avoir reçu le baptême, je me demandais si plus tard, ils pourraient monter au ciel. Je me disais aussi : s'ils ne peuvent aller au ciel, est-ce qu'ils devront être privés de la vision de leur vrai PÈRE durant toute l'éternité ? Dans mon esprit, je ne cessais de me poser ces questions et j'étais bien triste. Je pensai être l'apôtre particulier des enfants et ne pouvoir rien faire actuellement pour sauver ces âmes. Je trouve cela bien pénible, d'autant plus que, en ce moment même, un très grand nombre d'enfants meurent sans voir reçu le baptême. Où trouver des prêtres en nombre suffisant pour aller baptiser à temps ces enfants sur le point de mourir ?
Je levai alors mon regard vers JÉSUS au tabernacle et ce regard l'a amené à me répondre clairement. Ce qui a été pour moi une bien grande consolation.
Mon Père (mon directeur), permettez-moi aussi de vous dire que depuis quelques temps, bien que JÉSUS ne me parle pas souvent, il y a parfois des choses importantes que je ne comprends pas, alors, il me répond. C'est précisément pour cette raison que je vous ai dit un jour que Jésus ne dormait plus. Permettez que je continue mon récit.
Alors JÉSUS me posa cette question :
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«Petit frère, te voilà triste ? Pourquoi t'attrister ainsi ? Si notre vrai PÈRE DU CIEL, dans sa bonté, veut que la voix de ces petits enfants s'unissent à la voix des anges pour le louer dans le Ciel, qu'y a-t-il de difficile à cela ?
Rappelle-toi bien ceci : naturellement, les petits enfants n'ayant pas encore l'intelligence n'ont pas non plus de volonté.
L'intelligence sert à comprendre si une chose est bonne ou mauvaise et la volonté à agir conformément à ce que comprend l'intelligence. Ces deux facultés-là sont les plus nécessaires.
Or, ces facultés nécessaires, les enfants ne les possèdent pas encore. Ainsi, il faut que maintenant, une autre volonté prenne place dans le cœur de ces petits enfants ; et si cette volonté agit d'une façon conforme au bien, conforme à la vérité même.
Si au contraire, elle agit d'une façon opposée au bien, opposée à la vérité, cette volonté demeure inefficace.
Maintenant, tout ce que tu as à faire c'est de placer ta volonté dans le cœur des petits enfants et alors, immédiatement, ils appartiendront, eux aussi, à la Sainte Église. Et s'ils viennent à mourir avant l'age de la raison, ils monteront quand même au ciel avec moi, parce qu’ils ont ta volonté qui agit en eux. Et puisque tu as la volonté de croire tout ce que la Sainte Église enseigne à croire, et aussi la volonté de m'aimer.......il en résulte que ces enfants ont, eux aussi, la même volonté que toi, de sorte que leur âme m'appartient entièrement, qu'elle appartient à la Sainte Église. Bien que ces enfants ne connaissent rien, il y a cependant en eux la volonté d'un autre qui connait, de sorte que, tout en ne connaissant pas, il se trouve qu'ils connaissent.
Petit frère, comprends-tu cela ? Offre-moi ta volonté, et je la mettrai dans l'âme des petits enfants qui vivent sur cette terre.....A partir de maintenant, tu as donc la certitude que tous les petits enfants m'appartiennent déjà.
Petit frère, cette manière de vouloir que je viens de te révéler est quelque chose de nouveau. Jusqu'à présent, les petits enfants étaient également sauvés, sans que les hommes n'en soupçonnent rien. Allons, petit frère, sois joyeux ; ne t'attriste plus. Vu que tu es l'apôtre des enfants, il fallait que tu connaisses ces choses. Les enfant sauvés de cette manière sont baptisés dans l'amour même. Il leur est donné de confesser la foi dans l'amour et cet acte d'amour, ils le posent au moyen de ta volonté».
MARCEL VAN :
«Ainsi, il n'y aurait donc actuellement aucun enfant dans les limbes ?»
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JÉSUS :
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«Je n'ai pas l'intention de dire cela. Après ma mort, je suis descendu aux limbes, de sorte que la vraie lumière y a déjà pénétré»
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MARCEL VAN :
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«S'il en est comme tu as dit, les gens n'auraient qu'à demeurer chez eux et mettre leur volonté dans le cœur des enfants, sans avoir besoin de les baptiser. Que penses-tu de cela JÉSUS ?»
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JÉSUS :
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«Agir ainsi, ce ne serait plus vouloir vraiment. Pour qu'il y ait une vraie volonté efficace il faut, quand le baptême d'eau est possible, le conférer réellement aux enfants. Si l'on se contentait de vouloir, tout en demeurant chez soi, comment pourrait-on appeler cela volonté ?»
MARCEL VAN :
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«C'est tout ce que je me rappelle, et depuis que j'ai appris ces choses, je ne cesse de mettre ma volonté dans le cœur des petits enfants. Je considère comme très vrai cet enseignement de JÉSUS. Et je pense que si mon Saint-Père PIE XII pouvait savoir cela, il en éprouverait certainement une grande joie.
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Mon Père(son directeur), le 22 juillet dernier (1946), en apprenant ce que dit à ce sujet Notre Père SAINT ALPHONSE, j'ai trouvé cela tout à fait juste et ses paroles ont encore augmenté ma joie.
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Je crois que l'enseignement que j'ai reçu de JÉSUS il y a quelques jours est très vrai et bien fondé. A ce que je pense, si un païen se trouvant à l'agonie veut recevoir le baptème, mais vient à mourir avant que sa volonté puisse être réalisée, il est sauvé quand même ; à plus forte raison les petits enfants innocents.
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Mon Père, il y a encore beaucoup d'autres arguments que je comprends mais que je ne puis écrire. En ce qui concerne l'argument que j'ai signalé plus haut, je ne sais si vous le comprenez. Quant à moi, en le relisant, c'est comme si je ne pouvais le comprendre. Veuillez m'excuser. Certes, JÉSUS ne m'oblige pas à exposer ces arguments pour vous amener à croire ce qu'il m'a enseigné plus haut. Toutefois, si c'était nécessaire, je me contenterais d'énumérer les arguments suivants :
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1. La miséricorde de DIEU est infinie.
2. Les mérites de JÉSUS sont également infinis ; ils ne se limitent pas au salut d'un petit nombre d'âmes seulement.
3. La communion des saints.
4. Nous pouvons délivrer les âmes du purgatoire
(N.B. Dans une lettre du 21 mars 1950, il écrit à ce propos «Bien que cela soit vrai, cela ne prouve rien ici, car les âmes du purgatoire possèdent déjà la grâce sanctifiante.... Veuillez donc laisser de côté cet argument».) 5. Il y 3 sortes de baptêmes : a) le baptême d'eau, b) le baptême de feu = le désir, c) le baptême de sang. Dans le baptême d'eau et de sang, on confesse la foi extérieurement tandis que dans le baptême de feu, (de désir) on la confesse dans l'amour..... 6. Les parents doivent laisser à la volonté de leurs enfants la liberté de suivre ce qui est bien, et cela vaut aussi pour les parents païens. Donc, même si les parents païens ne le voulaient pas, ils devraient quand même laisser leurs enfants libres de suivre la vérité. Par conséquent, chez les enfants qui n'ont pas encore de volonté, ma volonté a le pouvoir de poser librement à leur place l'acte de foi...et les autres...
D'ailleurs, je pense que les choses dites plus haut par JÉSUS sont déjà suffisamment claires. Quant aux arguments énumérés, je demande seulement à JÉSUS de vous les faire comprendre pour les expliquer ensuite à ma place. Pour moi, je ne sais pas du tout les expliquer....Ce qui me console le plus, c'est que désormais, j'ai vraiment la certitude d'avoir chaque jour des fleurs toutes pures à offrir à mon PÈRE DU CIEL».
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N.B. Quand cette révélation lui a été faite, il a employé une formule renfermant des actes à poser à la place des enfants. Mais il a ensuite oublié le mot à mot de cette formule, ne retenant que l'idée principale. Après avoir essayé vainement de se rappeler exactement cette formule, il a écrit ce qui suit :
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«Petit JÉSUS, daigne mettre ma volonté dans l'âme des enfants du monde entier qui n'ont pas encore été baptisés. Dans cette volonté, je veux poser les actes de foi, d'espérance et d'amour selon l'intention de la sainte Église. Et si ces enfants meurent avant l'usage de la raison, veuille les accueillir comme étant les enfants chéris de la Sainte Église».
Le 11 août 1945, après la communion, il s'est rappelé la première formule employée et il l'a transcrite comme suit :
«La formule que j'ai récitée la première fois était :
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«Petit JÉSUS je t'offre les enfants qui n'ont pas encore été baptisés. Je veux croire et t'aimer à leur place selon l'intention de la Sainte Église, ma Mère. Daigne les recevoir comme véritables enfants de la Sainte Église. Et s'ils viennent à mourir avant l'usage de raison, veuille les conduire au ciel avec toi, afin qu'en union avec les saints, ils puissent t'aimer éternellement selon la promesse que tu m'as faite».
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.SAINT THOMAS D'AQUIN
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«Un homme peut par la vertu du SAINT ESPRIT recevoir les fruits du baptême non seulement par le baptême de l'eau, mais encore sans le baptême de sang (le martyre), pourvu que son cœur soit incliné par l'ESPRIT SAINT à croire et à aimer DIEU et à se repentir de ses péchés. En dehors de l'absolution sacramentelle, en dehors du martyre sanglant, il y a pour les âmes droites situées en dehors de l’Église un autre baptême, le baptême de l'ESPRIT SAINT, le baptême de la charité qui s'appelle aussi le baptême de désir et que l'on pourrait appeler encore baptême de sincérité»
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AUTRES PRÉCISIONS CONCERNANT LE SORT DES ENFANTS MORTS SANS BAPTÊME(Lettre écrite par VAN à son père spirituel).
Saïgon, le 21mars 1950
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«.......L'intention que JÉSUS m'a fixée pour aujourd'hui, c'est de prier pour les enfants. Il m'a demandé de ne pas les oublier. Aussi, je n'ai fait que penser à eux.
A l'heure de l'oraison,ce soir, méditant de nouveau sur la bonté de DIEU envers les enfants, je me suis rappelé les paroles que JÉSUS m'a adressées auparavant au sujet des enfants non encore baptisés. Mais j'étais très inquiet, me demandant si c'était bien là une réalité ou tout simplement un rêve de mon imagination.
Toutefois, JÉSUS est venu immédiatement me délivrer de cette inquiétude en me disant clairement :
«Ce n'est pas là un rêve de ton imagination mais bien une doctrine qui, comme je le veux, doit être reconnue comme vraie par la Sainte Église. Oui, je veux que la Sainte Église, mère bonne et généreuse tende ses bras pour accueillir ces petits et les admettre au nombre de ses enfants, comme beaucoup d'autres qui ont eu le bonheur de recevoir le baptême. Si en raison des circonstances, ils n'ont pu recevoir le baptême, ils ont quand même un droit à le recevoir...De plus, c'est le péché originel qui les empêche de jouir de la grâce sanctifiante. Or, en vertu de mes mérites, le péché originel a été largement expié. En outre, j'ai donné le pouvoir de retenir et de remettre le péché ; alors pourquoi la Sainte Église n'aurait-elle pas le pouvoir suffisant pour remettre le péché originel à ces enfants, même si en raison des circonstances ils ne peuvent recevoir le baptême comme les autres enfants ?
Petit frère, reste en paix. Ce que je t'ai communiqué n'est pas une chose qui doit t'inquiéter mais bien un point de doctrine que je veux révéler à mon épouse, la Sainte Église.Toutefois, si l’Église le veut, ces enfants sont purifiés immédiatement car l’Église est la seule sur la terre à posséder ce pouvoir. Par conséquent, en ce domaine, aucune puissance spirituelle ne peut s'opposer à son autorité, même si des parents sans religion ne voulaient pas que leurs enfants jouissent de la grâce de ma Rédemption ; car dans ce cas, la volonté des parents serait injuste à l'égard d'un enfant innocent qui n'a pas encore l'usage de la raison. C'est pourquoi la Sainte Église peut exercer librement son autorité et rien ne peut lui résister.Petit frère, reste en paix. Ce que je t'ai communiqué n'est pas une chose qui doit t'inquiéter mais bien un point de doctrine que je veux révéler à mon épouse, la Sainte Église»
VAN :.«Alors pourquoi les saints docteurs, comme SAINT THOMAS, ont-ils soutenu une opinion contraire ?»JÉSUS :«Une opinion et une révélation sont deux choses différentes».VAN :«Ainsi, n'as-tu pas l'intention de mépriser SAINT THOMAS pour avoir une opinion erronée ?»JÉSUS :«Pas du tout, petit frère. Je ne dis pas que c'était une opinion erronée mais bien une vérité qui n'était pas encore connue. C'est pourquoi je veux la révéler afin que l'Eglise la reconnaisse publiquement. Ne te trouble pas, je suis la Vérité. Continue à me suivre sans craindre de jamais t'égarer».
VAN :«Oui mais, s'il n'y a aucun signe extraordinaire pour manifester ces choses, alors...»
JÉSUS :«Te rappelles-tu, petit frère, ce que j'ai dit autrefois à mes apôtres : «Laissez venir à moi les petits enfants car le Royaume des Cieux leur appartient» Est-ce que ces paroles dites ce jour-là ne concernaient que les enfants qui se trouvaient présents ou encore tous les autres enfants à venir ?Le signe extraordinaire qui dépasse toute imagination, c'est la bonté infinie de DIEU EN TROIS PERSONNES».
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LES ENFANTS ET LES JEUNES.
Un jour, l'ENFANT-JÉSUS s'adresse à VAN pour lui dire son amour des enfants :
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«VAN, je t'aime beaucoup. Sache que j'ai une prédilection spéciale pour les enfants ; je suis si heureux d'être leur ami. S'ils veulent me chercher, c'est très facile ; ils n'ont qu'à examiner leur propre manière d'agir, et ils me trouveront immédiatement en eux. J'ai déjà promis aux enfants le royaume des cieux......et il n'ont rien d'autre à faire que de l'accueillir.
VAN, ton apostolat doit s'exercer auprès des enfants. Je veux que tu attires à moi les enfants....Je les aime tant. Quand ils jouent au ballon, quand ils font des concours de natation ou se livrent leurs jeux enfantins, je suis présent au milieu d'eux.....VAN, tout me plait chez les enfants ; une parole, un sourire, même une larme de tristesse, tout cela me touche.....
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L'ENFANT-JÉSUS fait alors allusion à des menaces nouvelles qui planent au-dessus des enfants
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«Malheureusement, VAN, il semble que maintenant les enfants, par leur manière d'agir, veulent souvent rivaliser avec les adultes. Et le plus terrible, c'est que d'ordinaire le monde leur fait connaitre le péché, plutôt que moi, le Vrai Chemin qui conduit au ciel.....Ma vie de petit enfant, même un tout petit qui sait à peine marcher est capable de l'imiter... VAN, prie beaucoup pour que les enfants comprennent mon amour et se livrent à lui. Le monde tue l'âme des enfants sous mes propres yeux, et moi, que puis-je faire ? Ces âmes d'enfants m'appartiennent......et pourtant, le monde me les ravit pour en faire la proie du démon.... Ô enfants, mes petits frères, je vous ai appelés et attendus avec impatience dès le premier instant de ma conception dans le sein de MARIE. Parce que je vous aime, j'ai vécu votre vie d'enfant, j'ai compris votre situation. Allons mes petits enfants, venez à moi..... Ne savez-vous pas que votre petit JÉSUS n'a foi que de vous ? Sans moi, comment pourriez-vous être joyeux ? VAN, as-tu bien compris ? Il faut arracher les enfants aux ténèbres du monde......Oh ! Malheur au monde s'il n'avait plus les enfants pour offrir un lieu de refuge à la bonté de DIEU ; il serait alors anéanti par la justice divine....Van, fais connaitre aux enfants le Royaume des Cieux.....Il leur appartient. Bienheureux sont-ils de l'accueillir les mains vides !» Dans un autre passage,
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«JÉSUS lui prophétise aussi la levée d'une multitude de jeunes apôtres de l'amour, mais en ajoutant : «Ce n'est pas pour tout de suite»
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JÉSUS :
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«Mon petit enfant, quand je veux te donner un baiser, je dois d'abord contenir mon amour avant d'oser te le donner.
Car si je te donnais un baiser en y mettant tout mon amour, en un clin d’œil ton amour pour moi se perdrait dans les profondeurs de mon amour, de sorte que tu ne pourrais plus t'asseoir ici pour écrire les paroles que j'adresse aux âmes.
Quand je te donnerai ce baiser, ce sera le dernier. Et cela ne pourra se produire que le jour où il me plaira d'unir à jamais ton amour au mien en un seul Amour.
Ce dernier baiser sera en réalité le premier baiser donné à mon épouse en venant la chercher....» |
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PEINE D'AMOUR (Poème de MARCEL VAN - Le 5 août 1950)
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«Quand vient le vent du nord mon âme se dessèche Plongée qu'elle est dans une triste solitude Sous le vent léger qui souffle toute la nuit Elle est envahie de froideur et rêve au Bien-Aimé Où me conduira la tristesse pour le rencontrer Cet amant aux lèvres charmantes Et au regard passionné Dont la beauté m'attire et m'enivre d'Amour ? Mais pourquoi chez l'amant cette absence d'Amour ? Serait-ce parce qu'Il est fâché contre moi Que nous sommes séparés l'un de l'autre Comme si nous avions rompus toute amitié ? Est-ce que vraiment notre amitié serait brisée? Est-ce que je resterais seul transi de froid En cette nuit où le vent gémit tristement Évoquant dans mon cœur un souvenir qui devient «Peine d'amour» ? |
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