LA SAINTE CEINTURE DE LA VIERGE MARIE
EN TERRE ORTHODOXE
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MONT ATHOS (GRÈCE) LA PRESQU'ÎLE INTERDITE |
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DES MILLIONS DE CROYANTS SONT VENUS PRIER DEVANT LA CEINTURE, À LAQUELLE ON PRÊTE DES PROPRIÉTÉS MIRACULEUSES | MOSCOU : LA FOULE DES PÉLERINS S'ÉTENDAIT SUR 8,5 KM DE QUEUE |
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HISTOIRE DE LA SAINTE CEINTURE
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Selon la légende, la SAINTE VIERGE aurait conçu elle-même sa ceinture et l'aurait transmise à SAINT THOMAS lors de l'ASCENSION.
Durant plusieurs siècles les reliques étaient conservées en Palestine et seulement à la fin du quatrième siècle ont été remises à Constantinople sous l'EMPEREUR ARCADIUS (395-408). LA RELIQUE A ÉTÉ ENSUITE DIVISÉE EN PLUSIEURS PARTIES QUI SE TROUVENT DANS DIFFÉRENTS PAYS. A la fin du 14e siècle, l’une des parties de la ceinture a été transmise par le prince serbe LAZAR CHLEBELJANOVIC aux moines du monastère de Vatopedi au MONT ATHOS.
La relique n’a jamais quitté le monastère en dépit des demandes réitérées de croyants de différents pays. L’exception a été faite pour la RUSSIE, raconte le porte-parole du Fonds ALEXANDRE GATILINE.
«Il existe une liste de démarches obligatoires à entreprendre pour obtenir l’autorisation à la translation de telles reliques. Comme la châsse avec la ceinture de la SAINTE VIERGE se trouve au MONT ATHOS, en plus de la bénédiction du supérieur du monastère, il fallait obtenir la permission du conseil des doyens de tous les monastères du MONT ATHOS. La bénédiction du PATRIARCHE DE CONSTANTINOPLE BARTOLOMÉ était également indispensable. Toutes ces autorisations ont été progressivement obtenues et en premier lieu, la bénédiction du PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTES LES RUSSIE CYRILLE pour la préparation et la translation de la ceinture. Ensuite, on a étudié l’itinéraire et les dates, quand la relique arrivera en RUSSIE».
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Des milliers de croyants de Saint-Pétersbourg et d’autres villes de Russie ont une occasion unique de prier devant la ceinture de la SAINTE VIERGE à la Cathédrale de Kazan du couvent de la Résurrection. La grande relique chrétienne, conservée durant de nombreux siècles au monastère de Vatopedi au mont Athos, a quitté pour la première fois la Grèce en vue d’une translation d’un mois à travers la Russie.Des millions de croyants sont venus prier devant la ceinture, à laquelle on prête des propriétés miraculeuses, pendant sa translation en Russie. Pour la plupart ce sont des femmes, auxquelles l’entrée au mont Athos est interdite.
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LE 20 OCTOBRE 2011, LA RELIQUE ACCOMPAGNÉE PAR PLUSIEURS MOINES DU MONASTÈRE DE VATOPEDI, EST ARRIVÉE À SAINT-PÉTERSBOURG |
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La confrérie des moines grecs de Vatoped, qui possède la relique, avait toujours opposé un refus à toutes les demandes de la déplacer hors du monastère. La Russie fut le premier pays autorisé à accueillir la Sainte Ceinture de la VIERGE, vénérée dans tout le monde chrétien. Cette «visite» n’aurait pas été possible sans la collaboration entre le clergé et l’État. Le fonds de l’apôtre ANDREÏ PERVOZVANNY et le Centre de la gloire nationale de Russie, qui ont fait venir la relique, sont patronnés par le président des Chemins de Fer russes VLADIMIR YAKOUNINE ; et au conseil de tutelle siègent le secrétaire présidentiel VLADIMIR KOJINE et le vice Premier ministre SERGUEÏ IVANOV..
La Sainte Ceinture a été transportée de Kaliningrad à Vladivostok et de Norilsk à Rostov-sur-le Don. Au long de tout son itinéraire, la Ceinture a été accompagnée par une quantité innombrable de fidèles : à Saransk, par exemple, modeste capitale régionale, l’objet saint a été honoré par au moins 70 000 personnes. À Pétersbourg, le délai moyen d’attente dans la queue était de 14 heures. À Samara, les fidèles (parmi lesquels des femmes portant des enfants dans les bras), ne supportant plus d’attendre debout dans le froid, ont brisé le cordon de police ; et, à Stavropol, une pèlerine de 84 ans venue de la ville ossète nord de Mozdok est morte dans la file d’attente.
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. . . . MIRACLES |
Les pèlerins étaient guidés non seulement par la foi, mais aussi par les paroles du PATRIARCHE KYRILL sur le fait que
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«de nombreuses maladies non soignées, notamment oncologiques, disparaîtront lors de la prière ardente face à cet objet saint».
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C’est justement la prière pour une bonne santé qui a constitué la principale demande des croyants, pour le confort desquels les autorités moscovites avaient bloqué à la circulation presque toutes les rues adjacentes à la cathédrale du Christ Sauveur. Le long de la file d’attente ont été installées 350 cabines de toilettes. 14 fourgons d’aide d’urgence étaient en service et 6 points de ravitaillement en nourriture ont été disposés sur la rue Volkhonka et 39 sur les quais Prechtchistenka et Frunzenskaïa. Pour autant, il était extrêmement difficile de contrôler toute la masse des pèlerins présents (plus de 70 000 fidèles s’étaient déplacés pour la seule journée du 20 novembre)..
ALEKSANDR DOUBININE est arrivé à la cathédrale du Christ Sauveur depuis la ville de Chelkovo en périphérie de Moscou à cinq heures du matin et ne comptait rentrer chez lui que 21 heures plus tard.
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«Je demanderai à la VIERGE un dirigeant sage», confiait-il. «Nous allons prier pour la guérison de mes tics, sinon maman dit qu’ils vont finir par me tuer d’épuisement».
expliquait de son côté ANTON, un adolescent dans la queue.
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«Qu’est-ce qu’on vient demander à la Sainte Ceinture ? – Seulement une bonne santé !, affirmait enfin YOULYA DEMYANOVA, retraitée originaire de Lipetsk, avant d’ajouter : Espérons juste qu’on n’attrapera pas une pneumonie en attendant».
Les couvents russes conservent aussi des reliques de la VIERGE qui, du point de vue de l’Église elle-même, ne le cèdent ni en signification ni en force curative à la Ceinture. Sans pour autant susciter de pèlerinages de masse.
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«Un morceau de la chasuble de la SAINTE MÈRE DE DIEU repose dans l’église du Christ Sauveur, et une petite partie de la Ceinture est conservée à la laure de la Sainte Trinité».
rappelle ÉLÉNA JOSSUL, professeur à l’Institut orthodoxe russe de Saint-Jean-Baptiste. Mais elle remarque que le voyage de la relique à travers la Russie a soulevé l’intérêt général, et attiré dans les lieux saints un public non familier des églises.
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«Énormément de gens sont venus voir la Ceinture, qui ne sont pas des paroissiens réguliers de l’église».
déclare JOSSUL.
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Afin d'organiser l'afflux des quelque 82.000 pèlerins désireux de voir jeudi la ceinture de la Vierge, une relique orthodoxe, les policiers ont appliqué le principe de l'écluse. S'étendant sur 8,5 km, la queue a été divisée en plusieurs parties.
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SYRIE
.L’ARCHIDIOCÈSE SYRIAQUE ORTHODOXE DE HOMS ET HAMA |
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. . . HISTOIRE DE LA SAINTE CEINTURE |
SAINT THOMAS a emporté la sainte ceinture avec lui lorsqu’il est revenue en Inde. Il l’a gardée avec lui là où il prêchait jusqu’à sa mort. La ceinture était gardée avec la relique de SAINT THOMAS Durant trois siècles. A la fin du IVo siècle, en 394, cette sainte ceinture a été transporté d’Inde à Urfa avec la relique de SAINT THOMAS. Puis on a transporté la ceinture seule à l’église Sainte Marie à Homs en 476 quand un moine qui s’appelle père Daoud al-Tur Abdyni est venu à l’église Sainte Marie à Homs en apportant la ceinture et la relique du martyr SAINT BASSUS qu’il a laissées dans l’église. Ceci a été certifié parce qu’avec la ceinture on a découvert quelques os qui sont la relique de SAINT BASSUS. Dès lors l’église était nommée l’église Al-Zenar ou l’église Om al-Zenar.
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RÉNOVATION DE L’ÉGLISE ET DÉCOUVERTE DE LA CEINTURE
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Après quelques temps, le peuple de HOMS a eu peur sur la sainte ceinture à cause de la situation instable de la sécurité. Alors ils l’ont enterrée dans l’autel de l’église dans un pot métallique. Elle y est restée jusqu’en 1852 lorsque les syriaques ont voulu rénover leur église pendant le temps de l’évêque JULIUS BUTROS qui est devenu le patriarche BUTROS IV (1872-1884). Lorsqu’ils ont démoli l’église, ils ont trouvé la ceinture de la VIERGE MARIE dans un pot au milieu de l’autel. Le peuple était très heureux de recevoir, à nouveau, la bénédiction de la ceinture. Puis ils l’ont rapportée à l’autel dans le même état où ils l’ont trouvée. Ils ont mis sur elle une grande Pierre sur laquelle ils ont gravée en Gerchuni [orthographe arabe dans l'écriture syriaque] la date de la rénovation de l’église en 1852 pendant le temps de l’évêque JULIUS BUTROS, ainsi que les noms des donneurs de l’église. Ils ont cite que l’église date de l’an 59 et que, pour plusieurs raisons, principalement la persécution, les pères de l’église ont cache la ceinture. La ceinture était oubliée cent ans environ jusqu’à ce que DIEU ait la volonté de montrer ce trésor précieux à plusieurs croyants afin de recevoir sa bénédiction.
DIEU a révélé le sujet au PATRIARCHE MARIGNATIUS ÉPHREM I BARSOUM qui a dit dans sa déclaration patriarcale :
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«Vers la fin d’Avril, en 1953, lorsque nous examinions un livre d’histoires et de sermons écrit en Gershuni, nous avons trouvé qu’il était couvert de plusieurs feuilles amasses les unes sur les autres. [Il y a trois cent ans les orientaux, faute de carton, couvraient leurs manuscrits de cette façon, soit avec du bois épais enveloppé de cuir, soit avec de l’étoffe épaisse]. Quand on a ouvert la reliure du livre, on a trouvé 46 lettres en Grechuni et en arabe concernant le diocèse de HOMS écrites il y a plus de cent ans. L’une des lettres était écrite en Grechuni en 1852 et mesurait 28 cm de long et 20 cm de large. Elle a été écrite par les notables de diocèses de SYRIE, notamment HOMS, HMA, DAMS, SADAD, FAIRUSÉ et MESKENÉ aux notables de la ville de Mardin, voisine du monastère Zafaran qui est le siège patriarcal, concernant les conditions de leur diocèse. Ils ont mentionné que lorsqu’ils ont démoli leur église nommée Sainte Marie Om al-Zenar à Homs pour l’église et la rénover et pour mettre un toit de bois sous le commandement de l’évêque du diocèse, BUTROS MUSALLY, ils ont trouvé la ceinture de la VIERGE MARIE mise dans un pot au milieu de l’autel. Ils était pleins de joie. En se basant sur cette information, le PATRIARCHE ÉPHREM BARSOUM a examiné l’autel le matin du 20 juillet 1953.
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Il a trouvé une tablette de pierre sous laquelle il y avait un vieux bassin couvert d’une pièce de cuivre. Dans le bassin, il y avait le pot qui s’était brisé à cause de son vieil âge, et la vénérable ceinture enroulée sur elle-même. Dans le coin supérieure du pot, il a trouvé aussi un tube de métal fin contenait un os creux qui semble avoir en lui une pièce de cuir de papier épais qui était laissée telle qu’elle était en ce temps-là. Les pièces du pot ont été collectées et sauvegardées. La nouvelle s’est répandue à Homs. Les gens, de toutes dénominations chrétiennes, sont venus à l’église pour recevoir la bénédiction de la sainte ceinture».
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